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Les déchets de l’industrie du textile et de l’habillement font tourner la tête. Avec des commandes en milliards de pièces chaque année, des millions de tonnes de vêtements finissent à la poubelle faute d’acheteur ou après quelques mois d’utilisation. Un non-sens écologique qu’il est grand temps de prendre à bras le corps. Parmi les solutions pour faire évoluer ce secteur, la précommande est un levier clé. « Le concept est simple. Au lieu de produire, puis de mettre en vente comme c'est la norme, ces marques attendent que l'objet soit payé pour en lancer la fabrication. Concrètement, elles organisent régulièrement des campagnes de commandes, pouvant durer entre quelques semaines et un mois, sur un article spécifique. Les acheteurs paient mais ne reçoivent pas immédiatement le produit. Car ce n'est qu'à l'issue de cette phase de commande que l'entreprise, qui connaît exactement la demande, lance la production » explique Le Figaro.
Pour l’heure, cette méthode est surtout utilisée par les marques balbutiantes qui veulent limiter leurs dépenses à ce qu’elles vont encaisser. Une approche commerciale prudent qui permet de prévoir sa croissance sereinement sans faire face à des problèmes de surproduction. Mais au-delà de cette logique entrepreneuriale, commander à l’avance et attendre pour recevoir un produit est à-rebours de la consommation de masse et immédiate. « Ce système permet notamment une diminution notable des coûts de production pour la marque : pas de stocks, pas d'intermédiaire... Le risque y est aussi beaucoup moins présent : pas ou peu de surproduction et surtout pas d'obligation de vente en soldes qui rogne les marges. «La précommande nous permet d'essayer de nouveaux produits, voire de lancer des gammes en petites séries, qui seraient impossible à rentabiliser dans un circuit standard», raconte Thomas Hervet fondateur de Wopilo. Tous ces avantages permettent de vendre des produits souvent 30% moins cher. De quoi rendre la qualité beaucoup plus accessible » continue le quotidien.
Lire en intégralité l’article du Figaro
Pour l’heure, cette méthode est surtout utilisée par les marques balbutiantes qui veulent limiter leurs dépenses à ce qu’elles vont encaisser. Une approche commerciale prudent qui permet de prévoir sa croissance sereinement sans faire face à des problèmes de surproduction. Mais au-delà de cette logique entrepreneuriale, commander à l’avance et attendre pour recevoir un produit est à-rebours de la consommation de masse et immédiate. « Ce système permet notamment une diminution notable des coûts de production pour la marque : pas de stocks, pas d'intermédiaire... Le risque y est aussi beaucoup moins présent : pas ou peu de surproduction et surtout pas d'obligation de vente en soldes qui rogne les marges. «La précommande nous permet d'essayer de nouveaux produits, voire de lancer des gammes en petites séries, qui seraient impossible à rentabiliser dans un circuit standard», raconte Thomas Hervet fondateur de Wopilo. Tous ces avantages permettent de vendre des produits souvent 30% moins cher. De quoi rendre la qualité beaucoup plus accessible » continue le quotidien.
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