Ed. Fayard © Hannah Assouline
Vous publiez « Ce que les oiseaux ont à nous dire ». Comment vous est venue l’inspiration de cet ouvrage ? Est-ce le constat qui montre que les populations des oiseaux des campagnes se sont réduites d’un tiers en quinze ans, ou plus encore ?
Au fil de plus de vingt années passées au Muséum, mais surtout d’une fascination pour les oiseaux et la nature née pendant ma petite enfance et qui ne m’a jamais quittée, j’ai pu constater les divers changements affectant les populations d’oiseaux communs ou rares. Beaucoup de perdants (les passereaux des milieux ruraux par exemple) et très peu de gagnants (le Pigeon ramier, quelques rares espèces ayant frisé l’extinction dont les populations se retapent doucement). Ce constat pourrait aussi concerner d’autres groupes tels que les insectes et les chauves-souris. Mais la magie des oiseaux, c’est de nous être toujours accessibles.
À quelles découvertes nous invitent vos écrits ?
Précisément à découvrir ce monde des bêtes à plumes, à susciter de l’empathie pour le vivant sauvage et ainsi peut-être à avoir cette prise de conscience que les oiseaux nous crient de par leur existence : nous ne sommes pas seuls, la vie est incroyablement diverse et ancienne et si nous ne tenons pas compte de cette dernière, plus encore que de la mettre en péril, nous nous mettons en péril.
À la lumière de vos observations, quels seraient les comportements à adopter en urgence ?
Développer de l’empathie pour les oiseaux, c’est adopter un regard, une manière d’être qui sera inductrice de changements de comportements et de modes de vie. En premier lieu donc, observer les oiseaux, les attirer pour mieux les voir, s’imprégner de leur diversité de comportements pour mieux laisser les nôtres subir leur influence.
Au fil de plus de vingt années passées au Muséum, mais surtout d’une fascination pour les oiseaux et la nature née pendant ma petite enfance et qui ne m’a jamais quittée, j’ai pu constater les divers changements affectant les populations d’oiseaux communs ou rares. Beaucoup de perdants (les passereaux des milieux ruraux par exemple) et très peu de gagnants (le Pigeon ramier, quelques rares espèces ayant frisé l’extinction dont les populations se retapent doucement). Ce constat pourrait aussi concerner d’autres groupes tels que les insectes et les chauves-souris. Mais la magie des oiseaux, c’est de nous être toujours accessibles.
À quelles découvertes nous invitent vos écrits ?
Précisément à découvrir ce monde des bêtes à plumes, à susciter de l’empathie pour le vivant sauvage et ainsi peut-être à avoir cette prise de conscience que les oiseaux nous crient de par leur existence : nous ne sommes pas seuls, la vie est incroyablement diverse et ancienne et si nous ne tenons pas compte de cette dernière, plus encore que de la mettre en péril, nous nous mettons en péril.
À la lumière de vos observations, quels seraient les comportements à adopter en urgence ?
Développer de l’empathie pour les oiseaux, c’est adopter un regard, une manière d’être qui sera inductrice de changements de comportements et de modes de vie. En premier lieu donc, observer les oiseaux, les attirer pour mieux les voir, s’imprégner de leur diversité de comportements pour mieux laisser les nôtres subir leur influence.
Pensez-vous que la situation soit réversible au stade où nous en sommes ?
Pour beaucoup d’espèces des milieux insulaires et pour quelques rares espèces continentales, c’est déjà trop tard, mais pour les oiseaux nous entourant, au prix d’une véritable révolution de notre mode de vie, rien n’est perdu. Ce qui risque bien d’être irréversible, c’est de continuer un développement de notre civilisation tel quel.
Pour beaucoup d’espèces des milieux insulaires et pour quelques rares espèces continentales, c’est déjà trop tard, mais pour les oiseaux nous entourant, au prix d’une véritable révolution de notre mode de vie, rien n’est perdu. Ce qui risque bien d’être irréversible, c’est de continuer un développement de notre civilisation tel quel.