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Greenpeace : "la publicité tue le climat"

14/02/2020



Dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales, plus de 20 groupes de citoyens et citoyennes se mobilisent partout en France pour recouvrir des panneaux publicitaires dans leur ville et mettre en avant l’enjeu climatique. Un seul objectif selon l'ONG Greenpeace : "interpeller les candidats aux élections municipales pour qu’ils s’engagent à diminuer la place de la publicité dans l’espace public alors que les élections auront lieu dans un mois."



Creative Commons Pixabay
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Depuis le 13 février dernier, "des groupes locaux Alternatiba, ANV-COP21, Résistance à l’Agression Publicitaire, Greenpeace France et du Pacte pour la Transition se mobilisent partout en France en recouvrant des panneaux publicitaires", explique dans un communiqué l'ONG Greenpeace, qui ajoute qu'à "un mois des élections municipales, et en cette journée symbolique de la Saint Valentin, ils tenaient à rappeler aux candidats que la publicité est une injonction à la surconsommation incompatible avec l’urgence climatique."

"Besançon, 35 citoyens ont remplacé les publicités par des affiches où l’on peut lire “Dernier mandat pour le climat, des arbres pas des pubs”, tandis qu’à Paris les activistes ont recouvert 200 affiches publicitaires avec ce message “La pub tue le climat, exigeons son contrôle”", assure l'ONG dans son communiqué. 

A Nice, on peut découvrir sur plusieurs panneaux publicitaires du centre-ville un encadré rappelant les messages d’avertissement des paquets de cigarettes “candidate, candidat, que fais-tu pour le climat ?”.

"Alors que 85% des citoyens mettent l’écologie au cœur des municipales, les candidats doivent prendre des mesures pour la sobriété", souligne Greenpeace, qui ajoute que malgré cela, "la publicité pousse à la consommation de biens et est dédiée principalement à des annonceurs pollueurs issus des secteurs de la grande distribution et de l’automobile". De plus, assure l'ONG, "la publicité est un secteur énergivore : les écrans publicitaires lumineux consomment ainsi sept fois plus d’électricité par an que des dispositifs traditionnels et sont sources d’une pollution lumineuse qui affecte la biodiversité et le cycle du sommeil des citoyens."

Depuis décembre dernier, dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales portée par Alternatiba et le Réseau Action Climat, "des citoyens se mobilisent pour interpeller les candidats aux élections municipales sur les mesures à mettre en oeuvre dans leur futur mandat". Comme l’explique Rebecca Wangler d’Alternatiba : “les citoyens se mobilisent car la publicité incarne l’incohérence politique : on attend à la fois des citoyens un effort de sobriété tandis que l’on développe des supports publicitaires portant des messages appelant à la consommation !”.

 







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