Les milliards investis dans l’électrique, les sauts technologiques et les gammes de plus en plus élargies de voitures propres n’ont pas convaincu Greenpeace. Dans un rapport qui mérite d’être lu et analysé, l’ONG manque un peu sa cible. En présentant la situation de manière exagérément accusatrice, l’association risque de n’intéresser que ceux qui sont déjà d’accord. « En étudiant les impacts sur le climat de 12 grandes marques mondiales d’automobiles, le rapport Droit dans le mur : l’industrie automobile, moteur du dérèglement climatique démontre que ces constructeurs ont systématiquement échoué à apporter une réponse adaptée à l’urgence climatique. De nouveaux calculs qui mettent en lumière leur empreinte carbone pour 2017 et 2018 permettent de formuler des exigences : ce secteur doit changer radicalement, sous peine d’appartenir bientôt au passé » explique Greenpeace.
Assurant que la communication autour des moteurs les plus propres n’est qu’une façade, l’association oublie que si les constructeurs doivent nécessairement faire partie de la solution. Et s’il y a évidemment beaucoup d’hypocrisie et d’arrivisme dans la façon avec laquelle la transition est envisagée, c’est l’industrie qui est le mieux à même d’investir dans la recherche pour limiter l’impact environnemental des motorisations. D’autant qu’une transition énergétique trop zélée pourrait déboucher sur une autre catastrophe industrielle et environnementale à cause des batteries.
En la matière, Greenpeace semble avoir une réponse bien trop simpliste. « Les constructeurs automobiles doivent organiser de toute urgence l’abandon progressif des véhicules diesel et essence, hybrides compris, et mettre un terme aux ventes de voitures neuves carburant au pétrole d’ici 2028. Cela aura également pour avantages une réduction des embouteillages et une amélioration de la qualité de l’air, entres autres. Une telle transformation ne peut se faire du jour au lendemain. Toutefois, il est nécessaire que les principaux acteurs du secteur s’engagent fermement à délaisser progressivement le moteur à combustion interne diesel/essence en adoptant un plan d’action assorti d’échéances concrètes, ce à quoi les constructeurs automobiles se refusent constamment. »
Il faut dénoncer sans détour les hypocrisies et les campagnes de lobbying des constructeurs aux dépends de la santé publique et de l’environnement. Mais chercher à imposer une planification industrielle sans arguments technologiques et économiques ne saurait faire avancer les choses. Au contraire, cela risque de cristalliser les positions.
Assurant que la communication autour des moteurs les plus propres n’est qu’une façade, l’association oublie que si les constructeurs doivent nécessairement faire partie de la solution. Et s’il y a évidemment beaucoup d’hypocrisie et d’arrivisme dans la façon avec laquelle la transition est envisagée, c’est l’industrie qui est le mieux à même d’investir dans la recherche pour limiter l’impact environnemental des motorisations. D’autant qu’une transition énergétique trop zélée pourrait déboucher sur une autre catastrophe industrielle et environnementale à cause des batteries.
En la matière, Greenpeace semble avoir une réponse bien trop simpliste. « Les constructeurs automobiles doivent organiser de toute urgence l’abandon progressif des véhicules diesel et essence, hybrides compris, et mettre un terme aux ventes de voitures neuves carburant au pétrole d’ici 2028. Cela aura également pour avantages une réduction des embouteillages et une amélioration de la qualité de l’air, entres autres. Une telle transformation ne peut se faire du jour au lendemain. Toutefois, il est nécessaire que les principaux acteurs du secteur s’engagent fermement à délaisser progressivement le moteur à combustion interne diesel/essence en adoptant un plan d’action assorti d’échéances concrètes, ce à quoi les constructeurs automobiles se refusent constamment. »
Il faut dénoncer sans détour les hypocrisies et les campagnes de lobbying des constructeurs aux dépends de la santé publique et de l’environnement. Mais chercher à imposer une planification industrielle sans arguments technologiques et économiques ne saurait faire avancer les choses. Au contraire, cela risque de cristalliser les positions.