Une forêt presque intacte de toute activité humaine. La situation est suffisamment exceptionnelle pour être soulignée et focaliser l’attention d’association de défense de la nature. Il s’agit de la forêt de Dvinsky en Russie, un enjeu majeur sur lequel Greenpeace et WWF viennent d’obtenir une victoire de taille. « Après des années de campagne, Greenpeace et le WWF ont réussi à faire accepter aux entreprises d'exploitation forestière qu'une réserve naturelle de plus de 3000 km² soit créée dans la partie la plus centrale de la forêt » annonce Greenpeace par communiqué. « La forêt russe de Dvinsky, située dans la région d'Arkhangelsk, au nord ouest de la Russie est unique : elle est restée pratiquement totalement à l'abri des activités humaines. Elle est l'une des plus précieuses forêts intactes, une des dernières grandes zones forestières naturelles restées sauvages en Europe » continue l’ONG pour souligner les enjeux.
Les discussions avec les autorités locales ont duré près de 18 ans avec au cœur des négociations les frontières de la zone naturelles pour éviter que le phénomène de grignotage et de perte de territoire de la forêt ne s’accentue. « Les paysages de forêt boréale qui entourent la région subarctique, également connue sous le nom de forêts du Grand Nord, représentent environ un tiers de la surface forestière qui persiste sur la planète. Il y a urgence à protéger ces paysages forestiers intacts, qui soutiennent l'ensemble de l'écosystème local (y compris les grands prédateurs), stockent de grandes quantités de carbone et résistent mieux que les autres forêts aux changements climatiques » lit-on plus loin.
Le moratoire signé en avril dernier est donc une victoire pour les associations même si le dossier est loin d’être classé. « Il faudra encore beaucoup de travail pour que la forêt soit pleinement protégée et qu'elle devienne une réserve. Greenpeace continuera de travailler avec les communautés locales et les résidents pour avancer dans ce sens » conclue le texte.
Les discussions avec les autorités locales ont duré près de 18 ans avec au cœur des négociations les frontières de la zone naturelles pour éviter que le phénomène de grignotage et de perte de territoire de la forêt ne s’accentue. « Les paysages de forêt boréale qui entourent la région subarctique, également connue sous le nom de forêts du Grand Nord, représentent environ un tiers de la surface forestière qui persiste sur la planète. Il y a urgence à protéger ces paysages forestiers intacts, qui soutiennent l'ensemble de l'écosystème local (y compris les grands prédateurs), stockent de grandes quantités de carbone et résistent mieux que les autres forêts aux changements climatiques » lit-on plus loin.
Le moratoire signé en avril dernier est donc une victoire pour les associations même si le dossier est loin d’être classé. « Il faudra encore beaucoup de travail pour que la forêt soit pleinement protégée et qu'elle devienne une réserve. Greenpeace continuera de travailler avec les communautés locales et les résidents pour avancer dans ce sens » conclue le texte.