Greenpeace a encore frappé. Avec l’opération de militants qui ont franchi le premier périmètre de sécurité de l’usine de Cattenom pour lancer un feu d’artifices, l’ONG a fait grand bruit. Une médiatisation qui a nourri de nombreux commentaires sur le bien-fondé de cette initiative. Loin d’être un coup irréfléchi et un happening vide de sens, les militants ont voulu montrer ce qui a été dénoncé dans un rapport complet.
L’organisation a en effet fait plancher des spécialistes sur les risques et les failles des centrales nucléaires françaises en cas de projet malveillant. « Ces sept experts (France, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis), spécialistes en sûreté nucléaire, sécurité, radioprotection et économie, se sont particulièrement intéressés à la capacité de résistance des piscines d'entreposage des combustibles nucléaires usés. Des constats similaires ont été réalisés pour les centrales belges de Doel et Tihange » raconte Challenges .
S’il ne s’agit pas d’un travail scientifique à proprement parler, c’est une pierre à l’édifice que les institutions et le monde universitaire aurait tort de ne pas prendre en compte. « Selon ces experts qui ont analysé des éléments tirés de publications des opérateurs industriels ou des autorités, d'articles d'actualité ou d'observations sur le terrain, des attaques seraient "en mesure de provoquer sur le type de structures et d'équipements des bâtiments d'entreposage du combustible en piscine les dégâts conduisant aux scénarios redoutés". "Certaines faiblesses connues sont génériques à l'ensemble des installations, comme l'absence de protection autre que des poutres et un bardage métallique sur les toits" de ces bâtiments, estime leur rapport » compile le magazine spécialisé.
Les réactions d’EDF et de l’Etat ont pour l’instant affirmé que tout était mis en place pour assurer la sécurité de ces sites. Mais sur la question précise de la vétusté des piscines d’entreposage des combustibles, aucune réponse précise n’a été apportée.
L’organisation a en effet fait plancher des spécialistes sur les risques et les failles des centrales nucléaires françaises en cas de projet malveillant. « Ces sept experts (France, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis), spécialistes en sûreté nucléaire, sécurité, radioprotection et économie, se sont particulièrement intéressés à la capacité de résistance des piscines d'entreposage des combustibles nucléaires usés. Des constats similaires ont été réalisés pour les centrales belges de Doel et Tihange » raconte Challenges .
S’il ne s’agit pas d’un travail scientifique à proprement parler, c’est une pierre à l’édifice que les institutions et le monde universitaire aurait tort de ne pas prendre en compte. « Selon ces experts qui ont analysé des éléments tirés de publications des opérateurs industriels ou des autorités, d'articles d'actualité ou d'observations sur le terrain, des attaques seraient "en mesure de provoquer sur le type de structures et d'équipements des bâtiments d'entreposage du combustible en piscine les dégâts conduisant aux scénarios redoutés". "Certaines faiblesses connues sont génériques à l'ensemble des installations, comme l'absence de protection autre que des poutres et un bardage métallique sur les toits" de ces bâtiments, estime leur rapport » compile le magazine spécialisé.
Les réactions d’EDF et de l’Etat ont pour l’instant affirmé que tout était mis en place pour assurer la sécurité de ces sites. Mais sur la question précise de la vétusté des piscines d’entreposage des combustibles, aucune réponse précise n’a été apportée.