L’opportunité est trop accessible pour qu’ils ne s’en saisissent pas. Les pays les plus récalcitrants à prendre des engagements contraignants en faveur de la transition écologique ne se sont pas privés de moquer la France et le mouvement des Gilets jaunes. La forte médiatisation internationale de ces événements a largement sapé le prestige des autorités françaises qui cherchent depuis 18 mois à être à la pointe des négociations sur la baisse des émissions mondiales de CO2. Bien conscients de cette vulnérabilité, les représentants Française se sont évertués à assurer que les Gilets Jaunes n’étaient pas un rejet des mesures écologiques. La Secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, a ainsi assure que la crise était aussi « politique, économique et social(e) ». « Le risque, c’est que d’autres pays (…) utilisent ce qui s’est passé en France, le réduisent à une question de transition écologique et de taxe carbone mal acceptée, pour eux-mêmes freiner leurs ambitions en matière climatique » a-t-elle expliqué lors d’un point presse en Pologne.
Un déminage qui arrive trop tard, les esprits ayant été largement marqués par les images des Champs Elysées en feu. « Plusieurs pays se sont déjà saisis du mouvement des gilets jaunes, parti de revendications contre la hausse de la fiscalité des carburants, pour mettre en cause la transition de l’économie qu’implique cet objectif. "Nous ne pouvons pas mettre en œuvre des politiques climatiques contraires à la volonté de la société et au détriment des conditions de vie", a notamment déclaré le président polonais Andrzej Duda, dont le pays a soumis une déclaration "pour la transition juste" vu par certains comme une excuse pour ralentir le passage à une économie bas-carbone et à la sortie du charbon" » résume avec justesse Sud Ouest.
Un déminage qui arrive trop tard, les esprits ayant été largement marqués par les images des Champs Elysées en feu. « Plusieurs pays se sont déjà saisis du mouvement des gilets jaunes, parti de revendications contre la hausse de la fiscalité des carburants, pour mettre en cause la transition de l’économie qu’implique cet objectif. "Nous ne pouvons pas mettre en œuvre des politiques climatiques contraires à la volonté de la société et au détriment des conditions de vie", a notamment déclaré le président polonais Andrzej Duda, dont le pays a soumis une déclaration "pour la transition juste" vu par certains comme une excuse pour ralentir le passage à une économie bas-carbone et à la sortie du charbon" » résume avec justesse Sud Ouest.