« La Commission européenne propose un objectif européen de réduction des gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2030. Pour la FNSEA et le DBV, il est clair que cet objectif est très ambitieux et qu'il ne prend pas suffisamment en compte les résultats jusqu'ici obtenus » ont déclaré les représentants allemand et français des syndicats agricoles.
Le courrier signé par les deux organes de représentation demande aux autorités françaises, allemandes et européennes de reconnaître « la spécificité du secteur agricole » en matière de gaz à effet de serre (GES).
Le courrier signé par les deux organes de représentation demande aux autorités françaises, allemandes et européennes de reconnaître « la spécificité du secteur agricole » en matière de gaz à effet de serre (GES).
« Les marges de manœuvre sont à présent réduites »
La FNSEA et le DBV s’inquiètent de la mise en place d’un objectif strict qui, d’après eux, « ne prend pas suffisamment en compte les résultats jusqu’ici obtenus. » Dans le texte, ils veulent assurer les autorités et les militants écologistes de leur engagement dans la réduction des GES.
Ils rappellent que le secteur agricole a enregistré de bons résultats avec une diminution de 23%, « quand tous secteurs confondus, les émissions de l'UE ont baissé de 17% seulement. » Ces résultats auraient été obtenus grâce aux gains de productivité et l’évolution continue des « pratiques culturales ». « L'agriculture va continuer à poursuivre ses efforts en termes de réduction d'émissions de GES d'ici à 2030. Pour autant, même si cette progression a été considérable entre 1990 et 2011, les marges de manœuvre sont à présent réduites » continue le texte.
Du coup, les représentants des syndicats demandent à la Commission « la prolongation de la décision sur le partage de l'effort de réduction qui couvre l'agriculture aujourd'hui. » À la place, ils suggèrent que l’UE mettent l’accent sur le renouvelable entre 2020 et 2030, domaine dans lequel « la progression est significative. »
Ils rappellent que le secteur agricole a enregistré de bons résultats avec une diminution de 23%, « quand tous secteurs confondus, les émissions de l'UE ont baissé de 17% seulement. » Ces résultats auraient été obtenus grâce aux gains de productivité et l’évolution continue des « pratiques culturales ». « L'agriculture va continuer à poursuivre ses efforts en termes de réduction d'émissions de GES d'ici à 2030. Pour autant, même si cette progression a été considérable entre 1990 et 2011, les marges de manœuvre sont à présent réduites » continue le texte.
Du coup, les représentants des syndicats demandent à la Commission « la prolongation de la décision sur le partage de l'effort de réduction qui couvre l'agriculture aujourd'hui. » À la place, ils suggèrent que l’UE mettent l’accent sur le renouvelable entre 2020 et 2030, domaine dans lequel « la progression est significative. »