Les mouvements de contestation de la Taxe Kilométrique pour les transporteurs de marchandises continue à attiser le mécontentement des syndicats du secteur poids lourds. Selon eux, la situation économique est difficile et l’application au 1er janvier de cette mesure du Grenelle de l’environnement va encore compliquer les choses.
De son côté, France Nature Environnement (FNE) publie un communiqué au titre évocateur « Le camion abîme la route.. c’est au camion de payer ! ».
De son côté, France Nature Environnement (FNE) publie un communiqué au titre évocateur « Le camion abîme la route.. c’est au camion de payer ! ».
Application du principe « pollueur-payeur »
Pour la fédération d’association, la taxe est justifiée dans la mesure où « les camions sont responsables de 80% des émissions de CO2 du secteur des transports ». Il s’agit, selon eux, de mettre «en application le principe « pollueur-payeur » et d’utilisateur-payeur ». Et ainsi d’utiliser les revenus de cette taxe pour le financement des infrastructures.
Jean-Baptiste Poncelet, chargé de mission Transports et mobilités durables pour la fédération, est cité dans le communiqué. Il affirme qu’il est « normal que ce soit les utilisateurs et les pollueurs qui paient pour une partie de la dégradation et de la pollution dont ils sont responsables. » Pour lui, la taxe met fin « à une grande injustice ».
La taxe sera aussi payée par les quelques 300 000 camions étrangers qui circulent en France. Camions qui pour le moment exercent une « concurrence déloyale » en circulant « gratuitement sur le dos des contribuables français ».
Jean-Baptiste Poncelet, chargé de mission Transports et mobilités durables pour la fédération, est cité dans le communiqué. Il affirme qu’il est « normal que ce soit les utilisateurs et les pollueurs qui paient pour une partie de la dégradation et de la pollution dont ils sont responsables. » Pour lui, la taxe met fin « à une grande injustice ».
La taxe sera aussi payée par les quelques 300 000 camions étrangers qui circulent en France. Camions qui pour le moment exercent une « concurrence déloyale » en circulant « gratuitement sur le dos des contribuables français ».
« Favoriser les circuits de proximité »
Les circuits de proximité n’étant pas taxés, la FNE soutient que la loi va a avoir un impact positif en faisant payer « plus cher l’acheminement de produit de longue distance et favorisera in fine l’activité économique locale. »
Le responsable du dossier Transports, Michel Dubromel, estime que la taxe sur les poids lourds permettra même de lutter contre les délocalisations en rendant les économies locales plus compétitives.
Le responsable du dossier Transports, Michel Dubromel, estime que la taxe sur les poids lourds permettra même de lutter contre les délocalisations en rendant les économies locales plus compétitives.