Evidemment, une haute personnalité des Nations Unies doit voyager. C’est une des caractéristiques de la fonction et il n’y a rien de choquant à cela. Mais dans le cas de Eric Solheim un audit a dévoilé toutes sortes d’excès qui ne sont pas tenables. Le document révélé par The Guardian chiffre en effet à 500 000 dollars ses frais de voyage en moins de deux ans. Suite à cette révélation, le directeur norvégien du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) va démissionner de ses fonctions.
Malgré des déclarations officielles très policées par communiqué et les remerciements officiels pour la mission accomplie du secrétaire général des Nations Unies, ce départ a clairement été précipité. « D’après le Guardian, ce serait justement Guterres qui aurait poussé le chef du programme à la démission. Des tensions sur la gestion de ses services par Solheim perduraient depuis plusieurs mois. Après que plusieurs pays – les Pays-Bas, le Danemark et la Suède – ont menacé de couper leurs financements à l’agence, l’ONU a lancé un audit interne pour évaluer le montant des dépenses de transport du chef du Pnue » rapporte Libération.
Pour un responsable qui parcourt le monde en appelant ses interlocuteurs à être responsables et sobres quant à leur impact carbone, certaines incohérences choquent. « Sur les 668 jours audités, Solheim était en déplacement 529 jours. Il aurait aussi autorisé des employés à rester vivre en Europe, alors qu’ils étaient censés être basés à Nairobi, au Kenya, au siège du Pnue. La direction de l’ONU ne pouvait pas laisser passer de tels écarts de conduite, surtout une telle empreinte carbone pour le chef de son programme environnement, alors qu’elle s’apprête, début décembre, à organiser la 24e Conférence internationale sur la lutte contre le changement climatique à Katowice, en Pologne », poursuit le quotidien français.
Malgré des déclarations officielles très policées par communiqué et les remerciements officiels pour la mission accomplie du secrétaire général des Nations Unies, ce départ a clairement été précipité. « D’après le Guardian, ce serait justement Guterres qui aurait poussé le chef du programme à la démission. Des tensions sur la gestion de ses services par Solheim perduraient depuis plusieurs mois. Après que plusieurs pays – les Pays-Bas, le Danemark et la Suède – ont menacé de couper leurs financements à l’agence, l’ONU a lancé un audit interne pour évaluer le montant des dépenses de transport du chef du Pnue » rapporte Libération.
Pour un responsable qui parcourt le monde en appelant ses interlocuteurs à être responsables et sobres quant à leur impact carbone, certaines incohérences choquent. « Sur les 668 jours audités, Solheim était en déplacement 529 jours. Il aurait aussi autorisé des employés à rester vivre en Europe, alors qu’ils étaient censés être basés à Nairobi, au Kenya, au siège du Pnue. La direction de l’ONU ne pouvait pas laisser passer de tels écarts de conduite, surtout une telle empreinte carbone pour le chef de son programme environnement, alors qu’elle s’apprête, début décembre, à organiser la 24e Conférence internationale sur la lutte contre le changement climatique à Katowice, en Pologne », poursuit le quotidien français.