C’est le pire scénario évoqué jusqu’ici. Une étude publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) évalue à la hausse les prédiction de montée des eaux à cause de la fonte des glaces. Les scientifiques qui ont signé cette étude estime que le niveau de la mer pourrait grimper jusqu’à 2,4 mètres d’ici la fin du siècle. « Si nous vivions un tel scénario dans les 80 prochaines années, de nombreux endroits, en particulier les petites îles du Pacifique, seraient inhabitables. Cela entraînerait des conséquences à des échelles qui sont inimaginables », résume l’auteur principal de l’étude, le glaciologue Jonathan Bamber, cité par Le Monde.
« En ce qui concerne les grandes étendues blanches des pôles, les incertitudes restent fortes du fait d’une connaissance encore insuffisante des mécanismes physiques de glaciologie et de climatologie mais surtout du manque de données de base, en termes de topographie, de profondeur des fonds marins ou de température de l’eau. La science est même devenue de plus en plus incertaine à mesure que les chercheurs en apprennent davantage sur la façon dont les calottes glaciaires réagissent au réchauffement. Les mesures satellitaires les plus récentes montrent que la perte de masse de glace se produit plus rapidement que ce que prévoyaient les modèles » ajoute le quotidien français.
Les prévisions inquiétantes de l’étude dépendent tout de même d’un changement fondamental de méthode de travail. Les auteurs se sont en effet appuyés sur les jugements d’experts en la question. « En janvier et février 2018, les auteurs de l’étude ont alors interrogé vingt-deux experts, parmi les plus éminents connaisseurs des calottes glaciaires des pôles. Ils leur ont d’abord fait passer des tests afin de pouvoir pondérer par la suite leurs avis en fonction de leur capacité à estimer les marges d’erreur. Les scientifiques étaient interrogés sur trois mécanismes physiques – l’accumulation de précipitations neigeuses, l’écoulement des glaces et le ruissellement de surface – affectant le Groenland, l’Antarctique de l’Ouest et l’Antarctique de l’Est. Et ce, en fonction de deux scénarios de réchauffement : + 2 °C d’ici à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle – soit le respect global de l’accord de Paris –, et + 5 °C, ce qui revient à poursuivre la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre » lit-on plus loin. La montée des eaux de 2,4 mètres étant le pire scénario issu de cette analyse.
« En ce qui concerne les grandes étendues blanches des pôles, les incertitudes restent fortes du fait d’une connaissance encore insuffisante des mécanismes physiques de glaciologie et de climatologie mais surtout du manque de données de base, en termes de topographie, de profondeur des fonds marins ou de température de l’eau. La science est même devenue de plus en plus incertaine à mesure que les chercheurs en apprennent davantage sur la façon dont les calottes glaciaires réagissent au réchauffement. Les mesures satellitaires les plus récentes montrent que la perte de masse de glace se produit plus rapidement que ce que prévoyaient les modèles » ajoute le quotidien français.
Les prévisions inquiétantes de l’étude dépendent tout de même d’un changement fondamental de méthode de travail. Les auteurs se sont en effet appuyés sur les jugements d’experts en la question. « En janvier et février 2018, les auteurs de l’étude ont alors interrogé vingt-deux experts, parmi les plus éminents connaisseurs des calottes glaciaires des pôles. Ils leur ont d’abord fait passer des tests afin de pouvoir pondérer par la suite leurs avis en fonction de leur capacité à estimer les marges d’erreur. Les scientifiques étaient interrogés sur trois mécanismes physiques – l’accumulation de précipitations neigeuses, l’écoulement des glaces et le ruissellement de surface – affectant le Groenland, l’Antarctique de l’Ouest et l’Antarctique de l’Est. Et ce, en fonction de deux scénarios de réchauffement : + 2 °C d’ici à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle – soit le respect global de l’accord de Paris –, et + 5 °C, ce qui revient à poursuivre la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre » lit-on plus loin. La montée des eaux de 2,4 mètres étant le pire scénario issu de cette analyse.