Bien éteindre les lumières mais avoir une garde-robe de victime de la mode ne fait pas de vous un bon citoyen. Libération publie un article qui s’arrête sur l’impact environnemental de nos vêtements. Le résultat est impressionnant et montre que derrière chaque habit, il y a un processus de fabrication aux conséquences environnementales importantes.
« Environ 110 kilos de matières premières nécessaires pour la production de ce beau manteau en soldes. Près de 50 kilos pour un énième jean à l’aspect délavé. Plus de 75 kilos pour cette robe en viscose à prix cassés. S’habiller, c’est aussi être conscient de l’impact social et environnemental des bouts de tissus que l’on porte. Le textile est la deuxième industrie la plus polluante. Raison de plus de réfléchir à deux fois avant d’investir dans un vêtement neuf » commence l’article du quotidien.
S’appuyant sur un rapport de l’Ademe sur la question, le journal montre l’étendu des conséquences. Pour un t-shirt en coton il faut par exemple 2 800 litre d’eau et jusqu’à 10 000 pour un jean. Et un vêtement en coton nécessite l’extraction de près de 80 fois son poids en matières premières. « Il est d’abord intéressant de calculer l’impact juste avant la sortie de l’usine : tout ce qui entre dans la production de matières premières, l’approvisionnement, la mise en forme et l‘assemblage. Sont aussi compris les traitements et teintures (qui contiennent des métaux lourds comme le nickel, le chrome, le zinc, le plomb, le cuivre), et l’énergie utilisée tout au cours du processus. On peut établir un bilan plus global, du début jusqu’à la fin de vie du produit. Ainsi, un pull en laine revient à mobiliser 61 kilos de matières pour la production, auxquels s’ajoutent 7 kilos si l’on prend en compte la distribution, l’utilisation et la fin de vie de l’habit. Soit un total de 68 kilos pour l’ensemble du cycle de vie » lit-on plus loin.
Enfin pour ce qui est de l’aspect social, il est urgent de s’intéresser aux lieux de fabrication des vêtements que l’on porte. Et ainsi des conditions de fabrication dans des pays aux normes sociales peu exigeantes.
« Environ 110 kilos de matières premières nécessaires pour la production de ce beau manteau en soldes. Près de 50 kilos pour un énième jean à l’aspect délavé. Plus de 75 kilos pour cette robe en viscose à prix cassés. S’habiller, c’est aussi être conscient de l’impact social et environnemental des bouts de tissus que l’on porte. Le textile est la deuxième industrie la plus polluante. Raison de plus de réfléchir à deux fois avant d’investir dans un vêtement neuf » commence l’article du quotidien.
S’appuyant sur un rapport de l’Ademe sur la question, le journal montre l’étendu des conséquences. Pour un t-shirt en coton il faut par exemple 2 800 litre d’eau et jusqu’à 10 000 pour un jean. Et un vêtement en coton nécessite l’extraction de près de 80 fois son poids en matières premières. « Il est d’abord intéressant de calculer l’impact juste avant la sortie de l’usine : tout ce qui entre dans la production de matières premières, l’approvisionnement, la mise en forme et l‘assemblage. Sont aussi compris les traitements et teintures (qui contiennent des métaux lourds comme le nickel, le chrome, le zinc, le plomb, le cuivre), et l’énergie utilisée tout au cours du processus. On peut établir un bilan plus global, du début jusqu’à la fin de vie du produit. Ainsi, un pull en laine revient à mobiliser 61 kilos de matières pour la production, auxquels s’ajoutent 7 kilos si l’on prend en compte la distribution, l’utilisation et la fin de vie de l’habit. Soit un total de 68 kilos pour l’ensemble du cycle de vie » lit-on plus loin.
Enfin pour ce qui est de l’aspect social, il est urgent de s’intéresser aux lieux de fabrication des vêtements que l’on porte. Et ainsi des conditions de fabrication dans des pays aux normes sociales peu exigeantes.