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Fiat Chrysler en plein "scandale des moteurs truqués"

12/01/2017



Après Volkswagen, c’est au tour de Fiat Chrysler, le groupe américano-italien qui serait accusé d’avoir installé un logiciel sur des modèles Jeep Cherokee et des pick-ups Dodge Ram 500, fabriqués entre 2014 et 2016.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
« Nouveau scandale dans l’industrie automobile ?  Fiat Chrysler (FCA) a été accusé ce jeudi par les autorités américaines d’avoir installé sur 100.000 de ses moteurs aux Etats-Unis un logiciel provoquant une augmentation des émissions polluantes », explique un article en ligne du journal 20Minutes.

Mary Nichols, la patronne de l’agence californienne de l’environnement (Carb), qui participe à l’enquête avec son homologue fédéral de l’Environmental Protection Agency (EPA), explique : « Une fois encore, un grand constructeur automobile a pris la décision commerciale de contourner les règles et s’est fait attraper. »

Risque de « pénalité civile »

Fiat Chrysler aurait installé ce logiciel sur des modèles Jeep Cherokee et des camionnettes à plateau (pick-ups) Dodge Ram 500, sans en informer les autorités, résume l’EPA dans un communiqué. En septembre 2015, juste après l’affaire Volkswagen qui avait fait beaucoup de bruit, l’agence a procédé à de nouveaux tests montrant que « ces voitures rejetaient dans l’air des niveaux accrus d’oxydes d’azote (NOx), des gaz tenus pour responsables de nombreuses affections respiratoires. »

Cynthia Giles, une des responsables de l’EPA, assure dans un communiqué : « Le fait de dissimuler un logiciel qui affecte les émissions dans un moteur constitue une grave violation de la loi qui peut se traduire par une pollution néfaste de l’air que l’on respire ». L’agence fédérale a indiqué que le groupe automobile encourait des « pénalités civiles », ajoutant « poursuivre ses investigations pour déterminer si ces logiciels constituent des  logiciels truqueurs interdits par la loi. »

Fiat Chrysler a rejeté ces accusations, réaffirmant avoir respecté les  conditions requises  et en niant toute tricherie. Dans un communiqué, le groupe automobile, répète qu’il a « hâte de s’expliquer auprès de la  future administration américaine, qui s’apprête à entrer en fonction le 20 janvier. »

L’annonce des autorités américaines a en tout cas fait plonger en bourse le titre à Milan et à Wall Street : « il chutait de près de 13 % vers 16h50 GMT après avoir vu sa cotation provisoirement suspendue », précise l’article de 20Minutes.






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