« Nucléaire pour le climat » ont scandé les militants pros nucléaires qui se sont rassemblés devant le siège de Greenpeace. Prenant les codes et méthodes de l’ONG, les militants ont réussi à incarner ce qu’une part de l’opinion publique clame depuis l’annone de la fermeture de Fessenheim et notamment les craintes concernant les capacités du renouvelable à prendre le relai. « Il y a un amalgame qui est fait entre le nucléaire et les énergies fossiles, et on voit que ces éléments, diffusés par des associations comme Greenpeace, sont repris jusqu’au gouvernement » a déclaré au « Monde », Myrto Tripathi, ancienne de Areva et responsable du mouvement Les Voix du nucléaire.
Les pro nucléaires dénoncent à raison un débat trop simpliste sur les débats énergétiques. Alors que les partisans du nucléaire estiment que cette énergie est la seule à pouvoir lutter contre les émissions de CO2, aucun débat national n’a été mené sur l’évaluation comparée de l’impact environnemental des déchets du nucléaire et des structures du renouvelable. Car dans ce dossier, les deux camps avancent des arguments qui ne se répondent pas vraiment.
Côté nucléaire, ils estiment que la neutralité carbone est inatteignable sans les centrales nucléaires. Côté anti-nucléaire, ils estiment que les questions de sécurité et les déchets nucléaires sont une pollution contre laquelle il faut lutter par le développement massif du renouvelable. Les deux camps ont des faiblesses. Car si les premiers ne peuvent pas ignorer les questions de sécurité et les difficultés abyssales du secteur nucléaire, les seconds n’ont pas d’arguments suffisants face à la question des métaux rares, des batteries, des effets inhérents sur la nature ou du rendement inégal des infrastructures renouvelables.
Le gouvernement au milieu voit dans le nucléaire un moindre mal. « On fait passer le nucléaire pour un choix politique, alors que c’est une simple question de contrainte physique, on ne pourra pas faire sans », explique Myrto Tripathi au quotidien Quand Alix Mazounie, chargée du nucléaire pour Greenpeace France plaide l’inverse : « Ces manifestants pro-nucléaires disent vouloir sauver le climat alors que le combat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est ailleurs : dans l’agriculture industrielle, le tout-camion et le tout-avion, les bâtiments énergivores. » Plutôt que des affrontements par manifestations coup de com’, les deux associations gagneraient à organiser un débat paisible et constructif.
Les pro nucléaires dénoncent à raison un débat trop simpliste sur les débats énergétiques. Alors que les partisans du nucléaire estiment que cette énergie est la seule à pouvoir lutter contre les émissions de CO2, aucun débat national n’a été mené sur l’évaluation comparée de l’impact environnemental des déchets du nucléaire et des structures du renouvelable. Car dans ce dossier, les deux camps avancent des arguments qui ne se répondent pas vraiment.
Côté nucléaire, ils estiment que la neutralité carbone est inatteignable sans les centrales nucléaires. Côté anti-nucléaire, ils estiment que les questions de sécurité et les déchets nucléaires sont une pollution contre laquelle il faut lutter par le développement massif du renouvelable. Les deux camps ont des faiblesses. Car si les premiers ne peuvent pas ignorer les questions de sécurité et les difficultés abyssales du secteur nucléaire, les seconds n’ont pas d’arguments suffisants face à la question des métaux rares, des batteries, des effets inhérents sur la nature ou du rendement inégal des infrastructures renouvelables.
Le gouvernement au milieu voit dans le nucléaire un moindre mal. « On fait passer le nucléaire pour un choix politique, alors que c’est une simple question de contrainte physique, on ne pourra pas faire sans », explique Myrto Tripathi au quotidien Quand Alix Mazounie, chargée du nucléaire pour Greenpeace France plaide l’inverse : « Ces manifestants pro-nucléaires disent vouloir sauver le climat alors que le combat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est ailleurs : dans l’agriculture industrielle, le tout-camion et le tout-avion, les bâtiments énergivores. » Plutôt que des affrontements par manifestations coup de com’, les deux associations gagneraient à organiser un débat paisible et constructif.