Le passage sur Facebook sans but, automatiquement et sans idée précise de ce qu’on va y faire, c’est peut-être le début d’une addiction. La plupart de ceux qui sont accros ne le savent pas forcément et c’est justement le problème. Face à cette situation, c’est le réseau social lui-même qui a décidé de proposer une solution. « Facebook a confirmé la préparation d'une nouvelle fonctionnalité pour contrôler le temps passé sur sa plateforme. «Your time on Facebook» (littéralement «Votre temps sur Facebook») vise à limiter l'addiction de certains utilisateurs en provoquant une prise de conscience par des données chiffrées. L'internaute saura exactement le temps passé à chaque connexion rétroactivement sur les sept derniers jours. Il sera également possible de configurer un rappel quotidien lorsqu'une limite fixée au préalable sera franchie » annonce Le Figaro .
Par communiqué, Facebook a donc reconnu que l’information qui commençait à circuler était exacte. « Nous travaillons toujours sur de nouveaux moyens pour s'assurer que les moments passés par les utilisateurs sur Facebook soient de bons moments » avance le texte. Or, avec de plus en plus d’études qui démontrent les effets très négatifs des réseaux sociaux et d’internet pour les personnes accros, il est urgent de s’approprier ces questions. Ou du moins de donner l’impression qu’ils se les approprient. En effet, il n’est pas certain que la comptabilisation des heures gaspillées sur les réseaux sociaux soit une solution. La comparaison a ses limites, mais un fumeur ou un drogué est bien au fait des quantités qu’il consomme, il n’en décide pas pour autant de lutter contre son addiction. « Communiquer à ce sujet évite d'aborder par exemple la gestion des données personnelles qu'ils exploitent à des fins publicitaires, fondement de leur modèle économique. Laisser l'utilisateur reprendre un peu de contrôle sur sa consommation pourrait devenir la caution pour qu'il ne claque pas la porte » analyse Le Figaro.
Lire en intégralité l’article du journal Le Figaro
Par communiqué, Facebook a donc reconnu que l’information qui commençait à circuler était exacte. « Nous travaillons toujours sur de nouveaux moyens pour s'assurer que les moments passés par les utilisateurs sur Facebook soient de bons moments » avance le texte. Or, avec de plus en plus d’études qui démontrent les effets très négatifs des réseaux sociaux et d’internet pour les personnes accros, il est urgent de s’approprier ces questions. Ou du moins de donner l’impression qu’ils se les approprient. En effet, il n’est pas certain que la comptabilisation des heures gaspillées sur les réseaux sociaux soit une solution. La comparaison a ses limites, mais un fumeur ou un drogué est bien au fait des quantités qu’il consomme, il n’en décide pas pour autant de lutter contre son addiction. « Communiquer à ce sujet évite d'aborder par exemple la gestion des données personnelles qu'ils exploitent à des fins publicitaires, fondement de leur modèle économique. Laisser l'utilisateur reprendre un peu de contrôle sur sa consommation pourrait devenir la caution pour qu'il ne claque pas la porte » analyse Le Figaro.
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