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Deux premiers mois de 2022 sous le signe du charbon. « Le gouvernement assouplit temporairement les limites d'utilisation de ses dernières centrales à charbon pour assurer l'approvisionnement électrique, très tendu cet hiver, selon un décret paru dimanche au Journal officiel. La mesure « sera strictement limitée aux mois de janvier et de février 2022 » et «ne change pas le calendrier de fermeture des centrales à charbon », avait assuré le ministère de la Transition écologique, début janvier » relève Le Figaro . Avec des troubles d’approvisionnements causés par l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire, ce sont les niveaux fixés il y a deux ans qui vont être écartés quelques temps. La fermeture récente ou prochaine de centrales nucléaire cause est à l’origine de cette situation tandis que l’EPR de Flamanville ne démarrera vraisemblablement pas avant l’année 2024 au mieux.
« La loi énergie-climat de 2019 avait fixé un seuil annuel de 0,7 kilotonne d'équivalents dioxyde de carbone par mégawatt de puissance électrique installée, actant l'arrêt progressif de la production à partir de charbon, déjà très marginale. Ce plafond d'émissions de gaz à effet de serre « correspond à environ 700 heures de fonctionnement annuel pour une centrale thermique utilisant du charbon », expliquait le gouvernement à l'occasion de la consultation sur son projet de décret. Selon le texte paru dimanche, le plafond est relevé à 1 kilotonne jusqu'à fin février pour couvrir la pointe de consommation hivernale. « Cela correspond à environ 1000 heures de fonctionnement durant cette période», d'après le gouvernement. Le seuil passera à 0,6 kilotonne pour le reste de l'année 2022 et reviendra à 0,7 kilotonne en 2023 » continue le journal.
Un recours exceptionnel au charbon qui fait tache alors que Emmanuel Macon s’était engagé à fermer la dernière centrale de ce type d’ici la fin de l’année 2022.
« La loi énergie-climat de 2019 avait fixé un seuil annuel de 0,7 kilotonne d'équivalents dioxyde de carbone par mégawatt de puissance électrique installée, actant l'arrêt progressif de la production à partir de charbon, déjà très marginale. Ce plafond d'émissions de gaz à effet de serre « correspond à environ 700 heures de fonctionnement annuel pour une centrale thermique utilisant du charbon », expliquait le gouvernement à l'occasion de la consultation sur son projet de décret. Selon le texte paru dimanche, le plafond est relevé à 1 kilotonne jusqu'à fin février pour couvrir la pointe de consommation hivernale. « Cela correspond à environ 1000 heures de fonctionnement durant cette période», d'après le gouvernement. Le seuil passera à 0,6 kilotonne pour le reste de l'année 2022 et reviendra à 0,7 kilotonne en 2023 » continue le journal.
Un recours exceptionnel au charbon qui fait tache alors que Emmanuel Macon s’était engagé à fermer la dernière centrale de ce type d’ici la fin de l’année 2022.