Une maladie et des approches multiples. Un an après le premier confinement en France, la période où il suffisait de regarder chez nos voisins pour anticiper ce qui va nous arriver est bel et bien terminée. Désormais à situation similaire les discours fluctuent nettement. « Faire accepter un confinement, rassurer quant à l'efficacité des vaccins, maintenir l'espoir de jours meilleurs, si les dirigeants politiques s'appuient sur les discours scientifiques, ils cherchent aussi à faire accepter leurs décisions politiques à grand renfort d'opérations de communication. En comparant l'Allemagne et la Grande-Bretagne, on observe qu'Angela Merkel et Boris Johnson adoptent deux stratégies différentes. Explication sur le plateau de Hashtag... Début décembre an Allemagne, les cas de contamination ont fortement augmenté. Dans un discours devant le Bundestag, le parlement allemand, Angela Merkel a alors supplié les Allemands d'être très prudents pendant les fêtes. Elle annoncera ensuite la fermeture des commerces non-essentiels, des écoles et des crèches » rapporte Public Sénat dont l’émission Hashtag s’est penchée sur les différentes approches européennes.
Dans les faits les invités de l’émission se sont surtout penchés sur l’Allemagne et le Royaume-Uni pour souligner les différences de ton et de stratégie de communication. Si en Allemagne la très sobre Angela Merkel s’est muée en chef d’État de proximité, en Grande Bretagne Boris Johnson a fait un mea culpa total concernant ses premières positions sur le sujet. De ce point de vue la France apparait comme entre les deux situations. Avec une reconnaissance toujours en décalé des manquements et responsabilités tandis qu’au quotidien un ton d’absolue certitude est toujours de rigueur. Est-ce mieux ou moins bien que nos voisins ? Difficile à dire. Ce qui est certain en revanche c’est que du point de vue de la confiance quelque chose s’est brisé. Que l’exécutif penche vers un confinement ou au contraire qu’il tente de l’éviter, les critiques pleuvent.