La RSE n’est pas une question d’argent. La preuve c’est que de plus d’entreprises ont mis en place des dispositifs RSE, embauchés des responsables dans le domaine, sans avoir évalués les retours sur investissements. Pour autant, les questions de la rentabilité et de l’intérêt financier restent cruciales. En résume, est-ce que la RSE rapporte de l’argent ?
Un article du quotidien Les Echos effleure le sujet en faisant un bilan général : « e nombre d’entreprises publiant un rapport sur leur responsabilité sociale sociétale et environnementale (RSE) de façon volontaire progresse : 37 % en 2017 contre 27 % un an plus tôt, selon un récent rapport du cabinet Tennaxia. Constat est fait que « les démarches de communication proactives s’amplifient » sur le sujet, notamment un recours grandissant au rapport intégré, réalisé par 11 % du panel, mais 44 % des entreprises déclarent s’inscrire dans une démarche de gestion intégrée (2), ou « Integrated thinking », signe selon Tennaxia que « la RSE qui devient davantage l’affaire du top management » ».
Une progression très intéressante et d’autant plus méritoire que les entreprises se lancent dans l’aventure sans savoir exactement ce que ça va leur rapporter. « Reste que 38 % des entreprises interrogées annoncent ne pas publier leurs objectifs, en raison d’un lancement trop récent de leur démarche, d’un problème de pilotage opérationnel de leurs indicateurs ou simplement par l’absence d’objectifs chiffrés… Surtout, seuls 27 % des répondants estiment être en capacité de monétariser leur démarche RSE, à cause d’un manque de retour d’expérience et de l’absence d’une méthodologie formalisée » conclue le papier des Echos.
Il est urgent que des cabinets ou des universitaires publient des travaux documentés sur la rentabilité à moyen et long terme de la RSE. Sans des données chiffrées issues d’une méthode rigoureuse, il y a fort à prévoir que les plus dubitatifs continuent à voir un effet de mode et que la progression du concept atteigne son plafond de verre.
Un article du quotidien Les Echos effleure le sujet en faisant un bilan général : « e nombre d’entreprises publiant un rapport sur leur responsabilité sociale sociétale et environnementale (RSE) de façon volontaire progresse : 37 % en 2017 contre 27 % un an plus tôt, selon un récent rapport du cabinet Tennaxia. Constat est fait que « les démarches de communication proactives s’amplifient » sur le sujet, notamment un recours grandissant au rapport intégré, réalisé par 11 % du panel, mais 44 % des entreprises déclarent s’inscrire dans une démarche de gestion intégrée (2), ou « Integrated thinking », signe selon Tennaxia que « la RSE qui devient davantage l’affaire du top management » ».
Une progression très intéressante et d’autant plus méritoire que les entreprises se lancent dans l’aventure sans savoir exactement ce que ça va leur rapporter. « Reste que 38 % des entreprises interrogées annoncent ne pas publier leurs objectifs, en raison d’un lancement trop récent de leur démarche, d’un problème de pilotage opérationnel de leurs indicateurs ou simplement par l’absence d’objectifs chiffrés… Surtout, seuls 27 % des répondants estiment être en capacité de monétariser leur démarche RSE, à cause d’un manque de retour d’expérience et de l’absence d’une méthodologie formalisée » conclue le papier des Echos.
Il est urgent que des cabinets ou des universitaires publient des travaux documentés sur la rentabilité à moyen et long terme de la RSE. Sans des données chiffrées issues d’une méthode rigoureuse, il y a fort à prévoir que les plus dubitatifs continuent à voir un effet de mode et que la progression du concept atteigne son plafond de verre.