L’année 2014 a été une bonne année pour l’éolien français. Les communiqués et articles se sont multipliés en début d’année pour rapporter que les installations d’infrastructures ont progressé pour la première fois en cinq ans.
Le quotidien régional Le Dauphiné Libéré ne partage pas l’enthousiasme général. Dans un papier efficace, le journal souligne le retard relatif de la France par rapport à deux de ses voisins : l’Allemagne et l’Espagne. « Mais, si les nouveaux 1042 mégawatts (MW) ont permis de passer la barre de 9000 MW, ils sont bien loin de suffire à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement : 25 000 MW, dont 6000 MW d’éolien en mer pour 2020. La France est lanterne rouge de l’éolien, bien loin derrière l’Allemagne (34 250 MW fin 2013) ou l’Espagne (22 959 MW) » précise l’article.
Le quotidien régional Le Dauphiné Libéré ne partage pas l’enthousiasme général. Dans un papier efficace, le journal souligne le retard relatif de la France par rapport à deux de ses voisins : l’Allemagne et l’Espagne. « Mais, si les nouveaux 1042 mégawatts (MW) ont permis de passer la barre de 9000 MW, ils sont bien loin de suffire à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement : 25 000 MW, dont 6000 MW d’éolien en mer pour 2020. La France est lanterne rouge de l’éolien, bien loin derrière l’Allemagne (34 250 MW fin 2013) ou l’Espagne (22 959 MW) » précise l’article.
Les raisons d’un retard
En plus de souligner le retard de la France par rapport à ces objectifs, le quotidien liste les raisons de cette situation. Citant des militants, l’article estime que la place du nucléaire en France est la première des pistes. Ensuite, le journal estime que « au nom du paysage ou de la tranquillité sonore, les anti-éolien sont prompts à monter au créneau pour protester contre un projet de construction d’éoliennes » et qu’ainsi la mobilisation contre cette source d’énergie participe aussi à cette situation.
Enfin, pour Le Dauphiné Libéré, la lourdeur administrative et les recours sont un obstacle de taille pour le développement de ce secteur dans l’Hexagone. « En Allemagne, il faut compter quatre ans pour qu’un projet sorte de terre. En France, le délai est de huit ans. En cause également : la complexité administrative pour monter les dossiers, les obligations parfois contradictoires imposées par la législation » lit-on dans les colonnes du quotidien.
Enfin, pour Le Dauphiné Libéré, la lourdeur administrative et les recours sont un obstacle de taille pour le développement de ce secteur dans l’Hexagone. « En Allemagne, il faut compter quatre ans pour qu’un projet sorte de terre. En France, le délai est de huit ans. En cause également : la complexité administrative pour monter les dossiers, les obligations parfois contradictoires imposées par la législation » lit-on dans les colonnes du quotidien.