Serait-ce le vent des municipales qui souffle sur le gouvernement français ? Toujours est-il que les dernières déclarations de Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ressemblent fort à un virage sur la politique publique sur l’éolien terrestre. « « Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays (…) de plus en plus de gens ne veulent plus voir d’éolien près de chez eux, considèrent que leur paysage est dégradé » a déclaré en janvier le président de la République lors d’un déplacement à Pau, d’après des propos rapportés par Le Monde . En février, devant le Sénat, la ministre de la Transition écologique soulignait les réticences de certaines municipalités qui se sentent encerclées et l’impact visuel sur le patrimoine.
« Au ministère de la transition écologique et solidaire, on assure que la ministre assume pleinement cette « inflexion politique » : « On ne va pas faire de l’écologie contre les gens », note-t-on, tout en précisant : « Il ne s’agit pas d’arrêter, il s’agit de mieux répartir. » D’ailleurs, l’exécutif entend développer massivement l’éolien en mer. Ce virage sur l’aile, concernant l’éolien terreste, est une rupture nette avec les positionnements précédents du gouvernement. Nicolas Hulot, François de Rugy et l’ancien secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu ont activement soutenu le développement de l’éolien, notamment en limitant les recours juridiques possibles contre l’installation de nouveaux parcs » analyse Le Monde.
Un revirement que l’Elysée explique par le fait que les mécontentements ont été entendus. Mais à quelques jours des municipales dont le résultat est crucial pour renforcer la majorité présidentielle d’ici 2022, la ficelle est un peu visible. D’autant que ces déclarations ne vont pas dans le sens de la programmation pluriannuelle de l’énergie qui a été adoptée. Cette dernière prévoit en effet une augmentation de 6 500 infrastructures éoliennes entre 2018 et 2028 pour un total de 14 500. Il sera toujours temps d’en reparler après les municipales.
« Au ministère de la transition écologique et solidaire, on assure que la ministre assume pleinement cette « inflexion politique » : « On ne va pas faire de l’écologie contre les gens », note-t-on, tout en précisant : « Il ne s’agit pas d’arrêter, il s’agit de mieux répartir. » D’ailleurs, l’exécutif entend développer massivement l’éolien en mer. Ce virage sur l’aile, concernant l’éolien terreste, est une rupture nette avec les positionnements précédents du gouvernement. Nicolas Hulot, François de Rugy et l’ancien secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu ont activement soutenu le développement de l’éolien, notamment en limitant les recours juridiques possibles contre l’installation de nouveaux parcs » analyse Le Monde.
Un revirement que l’Elysée explique par le fait que les mécontentements ont été entendus. Mais à quelques jours des municipales dont le résultat est crucial pour renforcer la majorité présidentielle d’ici 2022, la ficelle est un peu visible. D’autant que ces déclarations ne vont pas dans le sens de la programmation pluriannuelle de l’énergie qui a été adoptée. Cette dernière prévoit en effet une augmentation de 6 500 infrastructures éoliennes entre 2018 et 2028 pour un total de 14 500. Il sera toujours temps d’en reparler après les municipales.