Pendant des années les associations et militants de défense de l’environnement ont reproché aux pouvoirs et personnalités politiques de ne pas assez parler du sujet. Régulièrement on voyait sortir une étude qui faisait le point sur la place que prenait l’environnement ou le climat dans les discours. Aujourd’hui les choses ont changé. L’environnement est partout dans les déclarations publiques. L’arrivée de Nicolas Hulot à la tête d’un ministère d’Etat a aussi été un élément symbolique fort. Pourtant les associations et les militants ne sont pas moins critiques ; selon eux les grandes envolées lyriques ne débouchent pas sur des actions concrètes.
Un constat que les observateurs commencent à partager, un an après l’élection à la présidence d’Emmanuel Macron. Nicolas Hulot est désormais perçu comme un « emblème » environnemental utilisé par le gouvernement, analyse Le Monde : « Recul de la baisse du nucléaire dans le mix énergétique, affaiblissement de la définition des perturbateurs endocriniens, interdiction limitée du glyphosate, influence très limitée dans les états généraux de l’alimentation : l’emblème de l’écologie n’a pas réussi à gagner ces arbitrages gouvernementaux. »
Du côté du gouvernement on répond que c’est l’exécutif qui a décidé l’abandon définitif de Notre-Dame-des-Landes alors que la situation était bloquée depuis des années. Pour ce qui est diplomatique, l’impression qu’elle est un faire-valoir à l’international dépasse largement les milieux militants, relève le quotidien français : « Deux ans après le succès de la COP21, le climat reste avant tout pour Emmanuel Macron une arme diplomatique. Le dirigeant français a été le premier chef d’Etat à condamner, le 1er juin 2017, le choix de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris. Sa réponse postée sur les réseaux sociaux, « Make our planet great again » (détournement du slogan de campagne de Trump « Make America great again »),est un coup politique indéniablement réussi : elle a conforté la France dans son rôle de gardienne de l’accord climatique conclu lors de la COP21, face à un président américain aux positions climatosceptiques revendiquées. A Paris, il a réuni le 12 décembre 2017 – date du deuxième anniversaire de l’accord de Paris – les acteurs publics et privés autour d’un sommet sur les enjeux de financement. »
Lire en intégralité ici l’article du journal Le Monde
Un constat que les observateurs commencent à partager, un an après l’élection à la présidence d’Emmanuel Macron. Nicolas Hulot est désormais perçu comme un « emblème » environnemental utilisé par le gouvernement, analyse Le Monde : « Recul de la baisse du nucléaire dans le mix énergétique, affaiblissement de la définition des perturbateurs endocriniens, interdiction limitée du glyphosate, influence très limitée dans les états généraux de l’alimentation : l’emblème de l’écologie n’a pas réussi à gagner ces arbitrages gouvernementaux. »
Du côté du gouvernement on répond que c’est l’exécutif qui a décidé l’abandon définitif de Notre-Dame-des-Landes alors que la situation était bloquée depuis des années. Pour ce qui est diplomatique, l’impression qu’elle est un faire-valoir à l’international dépasse largement les milieux militants, relève le quotidien français : « Deux ans après le succès de la COP21, le climat reste avant tout pour Emmanuel Macron une arme diplomatique. Le dirigeant français a été le premier chef d’Etat à condamner, le 1er juin 2017, le choix de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris. Sa réponse postée sur les réseaux sociaux, « Make our planet great again » (détournement du slogan de campagne de Trump « Make America great again »),est un coup politique indéniablement réussi : elle a conforté la France dans son rôle de gardienne de l’accord climatique conclu lors de la COP21, face à un président américain aux positions climatosceptiques revendiquées. A Paris, il a réuni le 12 décembre 2017 – date du deuxième anniversaire de l’accord de Paris – les acteurs publics et privés autour d’un sommet sur les enjeux de financement. »
Lire en intégralité ici l’article du journal Le Monde