Un article en ligne du site www.clicanoo.re explique qu’à la Réunion, « 95 % de la population regarde un ciel nocturne fortement dégradé par la pollution lumineuse. »
En effet, « depuis huit ans à la Réunion à l’initiative de la SEOR sont organisées des nuits sans lumières » et « cette année, l’opération a couvert presque trois semaines entre le 5 et le 24 avril. »
En fait, ’objectif premier « est de ne pas perturber l’envol des pétrels de Barau qui quittent à cette époque les sites de nidification pour rejoindre l’océan et sont attirés par les éclairages. »
En effet, « depuis huit ans à la Réunion à l’initiative de la SEOR sont organisées des nuits sans lumières » et « cette année, l’opération a couvert presque trois semaines entre le 5 et le 24 avril. »
En fait, ’objectif premier « est de ne pas perturber l’envol des pétrels de Barau qui quittent à cette époque les sites de nidification pour rejoindre l’océan et sont attirés par les éclairages. »
Des conclusions accablantes
Car la pollution lumineuse est un vrai enjeu. Comme l’explique l’article, « l’Observatoire astronomique des Makes a mesuré localement son évolution » et a conclu que « désormais, il est quasi impossible d’observer les étoiles sur les 30 premiers degrés au-dessus de l’horizon à cause du halo lumineux qui entoure les villes du littoral. »
En 2001, Pierantonio Cinzano, Fabio Falchi et Chris Elvidge publiaient un premier « Atlas mondial de la luminosité artificielle du ciel nocturne ». L’article ajoute que « ces scientifiques s’appuyaient sur les données déclassifiées du Defense Meteorological Satellite Program (DMSP) américain. »
Par cette récente étude, ils ont pu désormais « dépouiller les mesures à haute résolution collectées par le satellite météorologique américain Suomi NPP : les données ont une résolution spatiale près de sept fois plus grande et une sensibilité 256 fois plus élevée que celles rassemblées par le DMSP. » Elles ont été « calibrées grâce à plus de 20 800 mesures de la luminosité céleste effectuées au sol sur tous les continents par des astronomes. »
Ce nouvel Atlas est publié « en ligne sur le site Science Advances » et « ses conclusions sont accablantes. » Il affirme en effet : « La pollution lumineuse s’est intensifiée depuis un demi-siècle, avec une augmentation moyenne de 6 % chaque année en Europe et en Amérique du Nord. 80 % de la population mondiale et plus de 99 % des Américains et des Européens vivent sous un ciel pollué par la lumière artificielle. La Voie lactée est cachée à plus d’un tiers de l’humanité, y compris 60 % des Européens et près de 80 % des Nord-Américains. »
Lire l'intégralité de l'article de ww.clicanoo.re ici.
En 2001, Pierantonio Cinzano, Fabio Falchi et Chris Elvidge publiaient un premier « Atlas mondial de la luminosité artificielle du ciel nocturne ». L’article ajoute que « ces scientifiques s’appuyaient sur les données déclassifiées du Defense Meteorological Satellite Program (DMSP) américain. »
Par cette récente étude, ils ont pu désormais « dépouiller les mesures à haute résolution collectées par le satellite météorologique américain Suomi NPP : les données ont une résolution spatiale près de sept fois plus grande et une sensibilité 256 fois plus élevée que celles rassemblées par le DMSP. » Elles ont été « calibrées grâce à plus de 20 800 mesures de la luminosité céleste effectuées au sol sur tous les continents par des astronomes. »
Ce nouvel Atlas est publié « en ligne sur le site Science Advances » et « ses conclusions sont accablantes. » Il affirme en effet : « La pollution lumineuse s’est intensifiée depuis un demi-siècle, avec une augmentation moyenne de 6 % chaque année en Europe et en Amérique du Nord. 80 % de la population mondiale et plus de 99 % des Américains et des Européens vivent sous un ciel pollué par la lumière artificielle. La Voie lactée est cachée à plus d’un tiers de l’humanité, y compris 60 % des Européens et près de 80 % des Nord-Américains. »
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