La fonction achats, l’un des centres névralgiques de l’entreprise
La fonction achats irrigue l’entreprise en fournitures, matières premières, ou équipements. Mais est-elle toujours attentive aux considérations environnementales ou sociales qui conditionnent les modes de production des biens qu’elle acquiert ? La question est cruciale pour l’entreprise qui se lance dans une démarche de RSE ou qui prétend la pratiquer. En effet, pour donner un ordre de grandeur de ce que représentent les achats des entreprises en Europe, on estime qu’ils s’élèvent en moyenne à 65% du chiffre d’affaire d’une société. Dans le secteur de la grande distribution, ces achats atteignent parfois jusqu’à 90% du C.A. ! Inutile, alors, de souligner la nécessité d’orienter la consommation des entreprises vers des modes de production comportant le moins de risques sanitaires et environnementaux possible, et surtout de veiller à ce que les fournisseurs respectent les droits fondamentaux du travail.
Parmi les formes d’achats responsables : comment s’y retrouver ?
Il existe bien entendu un certain nombre de labels et de certifications qui garantissent que les produits vendus répondent à des exigences fortes en matière de développement durable. Mais un mode de production respectueux de l’environnement n’est pas forcément synonyme de commerce équitable, et inversement. Alors dans la jungle des labels, comment s’y retrouver ?
Les « achats verts » renvoient généralement à l’achat de fournitures qui tout au long de leur cycle de vie (de la production jusqu’à la mise au rebut) auront un impact environnemental minimisé : recyclable ou biodégradable, emballage minimaliste…Le papier recyclé en est un exemple.
Les « achats éco-responsables » englobent de manière plus large les fournitures, les travaux, voire même les services : il est légitime d’attendre d’une société de nettoyage qu’elle emploie des produits d’entretien écologiques.
Les « achats équitables » font allusion à un mode de rémunération plus juste des petits producteurs des pays les moins avancés par l’intermédiaire de commerce auprès duquel l’entreprise s’approvisionne.
Les « achats solidaires », pour leur part, désignent l’achat de produits dont une partie bénéfices contribue à financer l’insertion professionnelle ou l’aide aux personnes à mobilité réduite par exemple. Bien souvent, ce sont des associations qui proposent ce type de fournitures.
Enfin, les « achats éthiques » font référence directe au respect des droits de l’homme et des droits sociaux fondamentaux tels qu’ils sont établis par l’Organisation Internationale du Travail. Parmi les critères à observer : l’interdiction du travail forcé ou du travail des enfants, le respect d’un certain nombre de règles sanitaires et de sécurité, ou la garantie de reversion d’un salaire minimum aux salariés ainsi que le paiement des heures supplémentaires qu’ils effectuent.
Les « achats verts » renvoient généralement à l’achat de fournitures qui tout au long de leur cycle de vie (de la production jusqu’à la mise au rebut) auront un impact environnemental minimisé : recyclable ou biodégradable, emballage minimaliste…Le papier recyclé en est un exemple.
Les « achats éco-responsables » englobent de manière plus large les fournitures, les travaux, voire même les services : il est légitime d’attendre d’une société de nettoyage qu’elle emploie des produits d’entretien écologiques.
Les « achats équitables » font allusion à un mode de rémunération plus juste des petits producteurs des pays les moins avancés par l’intermédiaire de commerce auprès duquel l’entreprise s’approvisionne.
Les « achats solidaires », pour leur part, désignent l’achat de produits dont une partie bénéfices contribue à financer l’insertion professionnelle ou l’aide aux personnes à mobilité réduite par exemple. Bien souvent, ce sont des associations qui proposent ce type de fournitures.
Enfin, les « achats éthiques » font référence directe au respect des droits de l’homme et des droits sociaux fondamentaux tels qu’ils sont établis par l’Organisation Internationale du Travail. Parmi les critères à observer : l’interdiction du travail forcé ou du travail des enfants, le respect d’un certain nombre de règles sanitaires et de sécurité, ou la garantie de reversion d’un salaire minimum aux salariés ainsi que le paiement des heures supplémentaires qu’ils effectuent.
L’acheteur, lui aussi, doit observer des règles de juste conduite !
Lorsqu’on parle achats responsables, on pense spontanément à la responsabilité commerciale du fournisseur envers l’entreprise. Mais quid de la réciprocité ? Une entreprise peut-elle décemment prétendre être responsable au seul motif qu’elle est attentive aux dimensions environnementale et sociale de ses achats ? Admettons désormais qu’elle souhaite acheter écologique, tout en préservant ses marges… C’est malheureusement ainsi que certaines enseignes de grande distribution sont amenées à faire pression sur leurs fournisseurs. Rien d’étonnant, lorsqu’on sait que la grande distribution représente souvent jusqu’aux ¾ du C.A. de ces derniers !
Pour aller plus loin :
Un site remarquable, pour faire le point sur les achats responsables
Mais aussi :
Ethique sur l’Etiquette : collectif d'une vingtaine d'associations de solidarité internationale, de collectivités territoriales, de syndicats, de mouvements de consommateurs et d'éducation populaire. Il oeuvre pour promouvoir le respect des droits de l'homme au travail dans le monde.
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