Les règles d’or de l’AIE soutiennent certains principes. Parmi eux, on trouve ainsi « la transparence complète », « la mesure et le contrôle des impacts environnementaux » et « l’engagement auprès des communautés locales ». Au-delà de ces recommandations de formes, les règles d’or posent également la nécessité de « choisir les sites de forage de manière à prévenir les fuites dans les nappes aquifères proches », « le contrôle rigoureux de la conformité de l’eau et des eaux usées » ainsi que des mesures pour « viser le niveau zéro d’évaporation de gaz » au moment de l’extraction.
Ces recommandations de l’AIE portent ainsi tant sur la manière de communiquer que sur les questions techniques relatives à l’extraction. Émanant d’une institution dont le rayonnement est mondial, ce document montre que la question de l’exploitation des gaz non conventionnels est désormais actée. L’attention des autorités de régulations et des industriels se porte donc désormais sur les moyens d’y procéder.
Pour l’AIE, l’exploitation des gaz non conventionnels repose sur la prise en compte des « impacts sociaux et environnementaux ». Avec ses Golden Rules, l’AIE souhaite ainsi donner un cadre aux industriels pour leur permettre d’exploiter ces ressources. L’Agence anticipe donc « une forte expansion de l’approvisionnement en gaz-non conventionnel » entre 2010 et 2035 dans le cas ou ses règles d’or étaient massivement adoptées. Les conséquences attendues par l’AIE à l’issue de ce Golden Rules Case – scénario des règles d’or – sont notamment une multiplication par trois de la production de gaz non conventionnel, la baisse du prix du gaz, de moindres dépenses en électricité et donc moins de rejet de gaz à effet de serre.
Toutefois, l’AIE précise que son Golden Rules Case ne prévoit pas que le gaz se substitue significativement au pétrole et au charbon. Le gaz constitue ainsi d’après elle, qu’une façon de diversifier l’offre énergétique mondiale pour satisfaire des besoins croissants. Le point noir du tableau ainsi brossé par l’Agence concerne dès lors les énergies renouvelables. Le Golden Rules Case anticipe en effet que la croissance de leur production d’électricité serait réduite de 5% à l’échelle mondiale : « de moindres prix du gaz […] peuvent reporter le moment ou les sources renouvelables d’énergie deviendront compétitives » explique l’Agence.
En publiant des règles d’or quant aux activités d’extraction de gaz non conventionnel, l’Agence Internationale de l’Énergie souhaite poser les cadres d’une industrie d’extraction respectueuse tant sur le plan social qu’environnemental. Il s’agit là de la condition indispensable pour faire décoller la production de ce type d’énergie et le respect de règles d’or est ainsi implicitement présenté comme une nécessité incontournable pour les industriels et les gouvernements. On ne peut certes que saluer l’initiative de l’AIE et sa volonté de faire émerger dans standards dans l’industrie d’extraction. Mais le caractère purement consultatif de l’Agence fait douter de sa réelle capacité à influencer significativement les industriels avec ce document. Dans plusieurs pays du monde en outre, l’extraction de gaz non conventionnel comme le gaz de schiste est une industrie déjà très développée ; c’est le cas aux États-Unis par exemple. Par ailleurs, le document de l’AIE révèle qu’un développement de l’industrie d’extraction du gaz non conventionnel retarderait l’entrée en compétitivité des énergies renouvelables. Il s’agit là d’une information qui doit conduire à la plus grande vigilance pour les acteurs de ce secteur. Il y a en effet fort à parier qu’ils auront à redoubler d’effort pour maintenir leur part dans l’energy mix des économies du monde entier.
Ces recommandations de l’AIE portent ainsi tant sur la manière de communiquer que sur les questions techniques relatives à l’extraction. Émanant d’une institution dont le rayonnement est mondial, ce document montre que la question de l’exploitation des gaz non conventionnels est désormais actée. L’attention des autorités de régulations et des industriels se porte donc désormais sur les moyens d’y procéder.
Pour l’AIE, l’exploitation des gaz non conventionnels repose sur la prise en compte des « impacts sociaux et environnementaux ». Avec ses Golden Rules, l’AIE souhaite ainsi donner un cadre aux industriels pour leur permettre d’exploiter ces ressources. L’Agence anticipe donc « une forte expansion de l’approvisionnement en gaz-non conventionnel » entre 2010 et 2035 dans le cas ou ses règles d’or étaient massivement adoptées. Les conséquences attendues par l’AIE à l’issue de ce Golden Rules Case – scénario des règles d’or – sont notamment une multiplication par trois de la production de gaz non conventionnel, la baisse du prix du gaz, de moindres dépenses en électricité et donc moins de rejet de gaz à effet de serre.
Toutefois, l’AIE précise que son Golden Rules Case ne prévoit pas que le gaz se substitue significativement au pétrole et au charbon. Le gaz constitue ainsi d’après elle, qu’une façon de diversifier l’offre énergétique mondiale pour satisfaire des besoins croissants. Le point noir du tableau ainsi brossé par l’Agence concerne dès lors les énergies renouvelables. Le Golden Rules Case anticipe en effet que la croissance de leur production d’électricité serait réduite de 5% à l’échelle mondiale : « de moindres prix du gaz […] peuvent reporter le moment ou les sources renouvelables d’énergie deviendront compétitives » explique l’Agence.
En publiant des règles d’or quant aux activités d’extraction de gaz non conventionnel, l’Agence Internationale de l’Énergie souhaite poser les cadres d’une industrie d’extraction respectueuse tant sur le plan social qu’environnemental. Il s’agit là de la condition indispensable pour faire décoller la production de ce type d’énergie et le respect de règles d’or est ainsi implicitement présenté comme une nécessité incontournable pour les industriels et les gouvernements. On ne peut certes que saluer l’initiative de l’AIE et sa volonté de faire émerger dans standards dans l’industrie d’extraction. Mais le caractère purement consultatif de l’Agence fait douter de sa réelle capacité à influencer significativement les industriels avec ce document. Dans plusieurs pays du monde en outre, l’extraction de gaz non conventionnel comme le gaz de schiste est une industrie déjà très développée ; c’est le cas aux États-Unis par exemple. Par ailleurs, le document de l’AIE révèle qu’un développement de l’industrie d’extraction du gaz non conventionnel retarderait l’entrée en compétitivité des énergies renouvelables. Il s’agit là d’une information qui doit conduire à la plus grande vigilance pour les acteurs de ce secteur. Il y a en effet fort à parier qu’ils auront à redoubler d’effort pour maintenir leur part dans l’energy mix des économies du monde entier.