Tant que les énergies fossiles seront identifiées comme un bon investissement, la transition énergétique restera un vœu pieux. A l’occasion de l’ouverture des « Climate finance days », l’association Oxfam publie un rapport sur le financement des énergies fossiles par les banques. « Au total en 2016 et 2017, les six principales banques françaises ont accordé des financements pour un total de près de 43 milliards d'euros aux énergies fossiles, contre moins de 12 milliards pour les énergies renouvelables. Sur la première marche du podium : BNP Paribas. Le groupe figurait pourtant parmi les sponsors de la Cop 21 en 2015. La banque est talonnée par le Crédit Agricole et la Société Générale complète le trio de tête » souligne Radio France internationale.
Les chiffres sont d’autant plus instructifs qu’ils montrent que pendant que les financements des renouvelables ont baissé de 1,8 milliard d’euros en 2017, les énergies fossiles ont connu une augmentation du même ordre. « Il est difficile de dire pourquoi les banques ont réduit leur soutien au financement des énergies renouvelables sachant que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives et rentables. En plus, les banques ont pris des engagements afin de réduire leur financement vers les entreprises les plus polluantes », commente le patron de la branche française de l’ONG, Alexandre Poidatz. L’association demande à l’Etat d’intervenir en imposant aux banques un calendrier et la publication des avancées dans le domaine.
Une transparence devant laquelle il faudra être vigilant. En effet, même les banques qui affirment investir plus dans le renouvelable que le fossile ne méritent pas de louanges « Car les banques soutiennent les énergies fossiles par un autre canal : celui des investissements en bourse. Pour un euro accordé sur les marchés financiers en faveur des énergies renouvelables, elles placent 8,6 euros dans les énergies fossiles » ajoute RFI.
Les chiffres sont d’autant plus instructifs qu’ils montrent que pendant que les financements des renouvelables ont baissé de 1,8 milliard d’euros en 2017, les énergies fossiles ont connu une augmentation du même ordre. « Il est difficile de dire pourquoi les banques ont réduit leur soutien au financement des énergies renouvelables sachant que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives et rentables. En plus, les banques ont pris des engagements afin de réduire leur financement vers les entreprises les plus polluantes », commente le patron de la branche française de l’ONG, Alexandre Poidatz. L’association demande à l’Etat d’intervenir en imposant aux banques un calendrier et la publication des avancées dans le domaine.
Une transparence devant laquelle il faudra être vigilant. En effet, même les banques qui affirment investir plus dans le renouvelable que le fossile ne méritent pas de louanges « Car les banques soutiennent les énergies fossiles par un autre canal : celui des investissements en bourse. Pour un euro accordé sur les marchés financiers en faveur des énergies renouvelables, elles placent 8,6 euros dans les énergies fossiles » ajoute RFI.