L'amiante en France
La France a été parmi les deniers pays occidentaux à interdire l'amiante, alors qu'au moment de l'interdiction, elle avait connaissance depuis de nombreuses années de la nocivité de l'amiante. Aujourd'hui, l'amiante est bel et bien interdit, mais 5 % de la population des pays industrialisés, dont la France, sont encore exposés à ce poison mortel, selon l'OMS. Tuant 3000 personnes par an en France, le pays comptera ainsi 100 000 décès d'ici 2025. Il faut dire que l'amiante fut importé en grande quantité durant un siècle, et à raison de 80 kilos par habitant. Rappelons que l'amiante provoque la mort par étouffement, du fait que ses poussières calcifient les poumons, jusqu'à ce que l'oxygène n'y pénètre plus. Une évidente nocivité pour l'être humain prise en considération tardivement.
Le fait que la France ait mis autant de temps à interdire l'amiante soulève la question du fonctionnement de l'administration. La force des lobbies est un aspect de cette interdiction tardive, et beaucoup se demandent, comment l'amiante a pu se faufiler dans la bureaucratie aussi longtemps. Mais l'interdiction de l'amiante, si elle a estompé les ardeurs des victimes, n'est en rien une raison de considérer que le problème de l'amiante est résolu. En effet, la plupart des édifices construits dans les années 60 et 70 abritent encore de l'amiante dans leur infrastructure, et de nos jours, des milliers de personnes y sont exposés.
La vérité coûte cher
Tout comme la France connaissait les dangers de l'amiante, bien avant son interdiction, la France sait que le problème de l'amiante n'est pas résolu, et que l'on en trouve en grande quantité dans les bâtiments des années 60 et 70. Selon, Patrick Roy, l'omission volontaire du sujet de l'amiante, serait essentiellement du au fait de ne pas vouloir mettre les coupables en avant, et surtout que le retrait de la totalité de l'amiante couterait bien trop cher. Si cher, que tous, ne regardent ni la réalité en face, ni le coût humain. Mais face aux innombrables plaintes, l'État finit par être condamné en 2004, soit 7 ans après l’interdiction de l’amiante, et assurera prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier au problème de l'amiante. Cependant, aujourd'hui rien de concret n'a encore été fait.
La France a été parmi les deniers pays occidentaux à interdire l'amiante, alors qu'au moment de l'interdiction, elle avait connaissance depuis de nombreuses années de la nocivité de l'amiante. Aujourd'hui, l'amiante est bel et bien interdit, mais 5 % de la population des pays industrialisés, dont la France, sont encore exposés à ce poison mortel, selon l'OMS. Tuant 3000 personnes par an en France, le pays comptera ainsi 100 000 décès d'ici 2025. Il faut dire que l'amiante fut importé en grande quantité durant un siècle, et à raison de 80 kilos par habitant. Rappelons que l'amiante provoque la mort par étouffement, du fait que ses poussières calcifient les poumons, jusqu'à ce que l'oxygène n'y pénètre plus. Une évidente nocivité pour l'être humain prise en considération tardivement.
Le fait que la France ait mis autant de temps à interdire l'amiante soulève la question du fonctionnement de l'administration. La force des lobbies est un aspect de cette interdiction tardive, et beaucoup se demandent, comment l'amiante a pu se faufiler dans la bureaucratie aussi longtemps. Mais l'interdiction de l'amiante, si elle a estompé les ardeurs des victimes, n'est en rien une raison de considérer que le problème de l'amiante est résolu. En effet, la plupart des édifices construits dans les années 60 et 70 abritent encore de l'amiante dans leur infrastructure, et de nos jours, des milliers de personnes y sont exposés.
La vérité coûte cher
Tout comme la France connaissait les dangers de l'amiante, bien avant son interdiction, la France sait que le problème de l'amiante n'est pas résolu, et que l'on en trouve en grande quantité dans les bâtiments des années 60 et 70. Selon, Patrick Roy, l'omission volontaire du sujet de l'amiante, serait essentiellement du au fait de ne pas vouloir mettre les coupables en avant, et surtout que le retrait de la totalité de l'amiante couterait bien trop cher. Si cher, que tous, ne regardent ni la réalité en face, ni le coût humain. Mais face aux innombrables plaintes, l'État finit par être condamné en 2004, soit 7 ans après l’interdiction de l’amiante, et assurera prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier au problème de l'amiante. Cependant, aujourd'hui rien de concret n'a encore été fait.