RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

En France, 126 communes sont en première ligne face à la montée des eaux

Sébastien Arnaud
06/05/2022



L’assaut des littoraux ces dernières décennies est devenue une vulnérabilité alors que le réchauffement climatique va provoquer la montée des eaux. Le gouvernement vient de publier la liste des municipalités les plus concernées par ce phénomène et qui devront s’adapter.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
126 communes qui devraient s’inquiéter de la montée des eaux. Le gouvernement vient de publier la liste des municipalités qui sont touchées par cette conséquence du réchauffement climatique. « Face à cette nouvelle équation, liée au réchauffement climatique et la pression démographique, le gouvernement a publié les noms des 126 communes françaises, qui auront l’obligation de s’adapter en priorité à l’érosion du littoral. La loi Climat et résilience de 2021 prévoit en effet de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne, face au recul du trait de côte, qui concerne environ un cinquième du littoral français (hors Guyane), selon l’indicateur national de l’érosion côtière » relaye Le Monde .

Le Journal Officiel a publié 864 noms de communes « plus particulièrement vulnérables » mais parmi celles-ci 126 sont jugées prioritaires. « La majorité d’entre elles se situent sur les côtes atlantiques et de la Manche : quarante et une en Bretagne, trente et une en Nouvelle-Aquitaine et seize en Normandie. L’outre-mer est également concerné par le décret, les Antilles surtout, avec treize communes en Martinique, neuf en Guadeloupe et trois en Guyane. Le département le plus touché est, de loin, le Finistère, avec vingt-trois communes littorales concernées » poursuit le quotidien. 

Pour discriminer les communes en fonction des risques, les fonctionnaires se sont penchés sur les biens et intérêts économiques proches de zones qui pourraient être innondées. « Les autorités ont ensuite sollicité les mairies concernées, leur laissant la décision de rejoindre, ou non, la liste des communes prioritaires. Après avoir soumis la question à leur conseil municipal pour un avis consultatif, certaines communes ont décliné la proposition, quand d’autres ont demandé d’intégrer le dispositif » lit-on plus loin. Raison pour laquelle certaines communes pourtant concernées par leur proximité avec la mer, ne sont pas dans la liste. Elles n’en sont pas moins concernées par ce risque.






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter