La rationalité économique du renouvelable est plus que jamais un défi. Car alors que le soutien de l’État est déjà très important, en 2020 un surcout de 1,1 milliard va être enregistré, annonce la Commission de régulation de l’énergie. L’institution explique que cette hausse importante, sur un budget initial de 4,7 milliards d’euros, est causé par la baisse des prix de marché causée par la crise sanitaire.
« Bénéficiaires d'un accès prioritaire au réseau de distribution d'électricité, les éoliennes et les panneaux solaires ont continué de produire à plein pendant toute la période de confinement, alors même que la demande d'électricité et les prix se sont effondrés. Cela d'autant plus que les vents ont été particulièrement favorables à l'énergie éolienne au premier trimestre. Or, grâce à des mécanismes d'appels d'offres destinés à accélérer la croissance de ces énergies, ces installations bénéficient d'un tarif de rachat de l'électricité qu'ils produisent garanti par l'Etat. Et au coeur de la crise sanitaire, les prix de marché de l'électricité sont passés plusieurs fois en territoire négatif… » résume le quotidien Les Echos.
Pour cette année, il faudra donc 5,8 milliards d’euros d’argent public pour les aides au renouvelables. « Le phénomène engendre logiquement une hausse des charges de service public de l'énergie. Outre le soutien aux énergies renouvelables, ces charges intègrent les surcoûts liés à la péréquation tarifaire dans les zones peu ou pas connectées au réseau électrique (ZNI) ou encore d'autres dispositifs sociaux. Elles doivent atteindre 8,851 milliards d'euros en 2020, contre 7,929 milliards d'euros prévus initialement » appuie le journal économique.
Cet imprévu que représente le confinement et la baisse de la consommation révèle en tout cas l’effort public important qui est effectué pour faire avancer le renouvelable. Car alors que la rationalité économique de ce secteur est souvent mise en avant, force est de constater que sans subventions, la dynamique s’achèverait soudainement. Et si le soutien par l’État est un choix politique cohérent, il ne doit pas empêcher d’évaluer le rapport entre le coût et l’intérêt. Les experts soulignent « le poids de la bulle photovoltaïque constituée avant le moratoire de décembre 2010 et l'importance qu'il y aurait à tenter de le réduire. En effet, les installations bénéficiant d'un dispositif de soutien antérieur au moratoire, dont le tarif d'achat moyen est de 510 €/MWh, représentent 73 % des charges et 38 % de l'énergie photovoltaïque soutenue au titre de 2019 ».
« Bénéficiaires d'un accès prioritaire au réseau de distribution d'électricité, les éoliennes et les panneaux solaires ont continué de produire à plein pendant toute la période de confinement, alors même que la demande d'électricité et les prix se sont effondrés. Cela d'autant plus que les vents ont été particulièrement favorables à l'énergie éolienne au premier trimestre. Or, grâce à des mécanismes d'appels d'offres destinés à accélérer la croissance de ces énergies, ces installations bénéficient d'un tarif de rachat de l'électricité qu'ils produisent garanti par l'Etat. Et au coeur de la crise sanitaire, les prix de marché de l'électricité sont passés plusieurs fois en territoire négatif… » résume le quotidien Les Echos.
Pour cette année, il faudra donc 5,8 milliards d’euros d’argent public pour les aides au renouvelables. « Le phénomène engendre logiquement une hausse des charges de service public de l'énergie. Outre le soutien aux énergies renouvelables, ces charges intègrent les surcoûts liés à la péréquation tarifaire dans les zones peu ou pas connectées au réseau électrique (ZNI) ou encore d'autres dispositifs sociaux. Elles doivent atteindre 8,851 milliards d'euros en 2020, contre 7,929 milliards d'euros prévus initialement » appuie le journal économique.
Cet imprévu que représente le confinement et la baisse de la consommation révèle en tout cas l’effort public important qui est effectué pour faire avancer le renouvelable. Car alors que la rationalité économique de ce secteur est souvent mise en avant, force est de constater que sans subventions, la dynamique s’achèverait soudainement. Et si le soutien par l’État est un choix politique cohérent, il ne doit pas empêcher d’évaluer le rapport entre le coût et l’intérêt. Les experts soulignent « le poids de la bulle photovoltaïque constituée avant le moratoire de décembre 2010 et l'importance qu'il y aurait à tenter de le réduire. En effet, les installations bénéficiant d'un dispositif de soutien antérieur au moratoire, dont le tarif d'achat moyen est de 510 €/MWh, représentent 73 % des charges et 38 % de l'énergie photovoltaïque soutenue au titre de 2019 ».