Jair Bolsonaro n’aime pas qu’on l’évoque, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes. Et les derniers publiés sont difficiles à contester puisqu’ils sont issus du système de surveillance de la déforestation de l’Institut national de recherche spatiale brésilien, l’INPE. « L’exploitation forestière dans la plus grande forêt tropicale du monde s’est étendue sur 13 235 km2 au cours de la période 2020-2021, la valeur la plus élevée depuis 2005-2006 (14 286 km2), selon les données du système de surveillance de la déforestation Prodes, de l’Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil. C’est la troisième année de suite que la déforestation progresse depuis l’arrivée au pouvoir du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, qui fait l’objet de critiques internationales pour avoir affaibli la surveillance des écosystèmes amazoniens et défendu les activités extractives dans les zones protégées » relève Le Monde.
En réponse, le ministère de l’Environnement a affirmé que la lutte contre ce phénomène s’était intensifiée ces derniers mois mais que des efforts supplémentaires devaient être effectués. Une réponse qui n’a pas satisfait les ONG spécialisées. « « Ce résultat est le fruit d’un effort persistant, planifié et continu pour détruire les politiques de protection de l’environnement » menées sous le gouvernement Bolsonaro, a déclaré dans un communiqué Marcio Astrini, secrétaire exécutif de l’Observatoire du climat (OC), qui regroupe les principales ONG et instituts environnementaux actifs au Brésil, dont le WWF et Greenpeace. L’OC a, par ailleurs, accusé le gouvernement d’avoir dissimulé les données jusqu’à la fin de la COP26, puisque le document, publié jeudi par l’INPE, lié au ministère des sciences, des technologies et de I’innovation, est daté du 27 octobre 2021. « Le gouvernement avait déjà les données sur la déforestation en main au moment de la conférence sur le climat en Ecosse et les a délibérément omises », a déclaré l’ONG. Ce à quoi le ministre de l’environnement a répondu : « L’information que j’ai est [que le document] a été divulgué aujourd’hui » », raconte Le Monde. Ce qui est certain, c’est qu’à quelques jours des engagements forts du Brésil en Écosse, ces données mettent le pays face à ses responsabilités.
En réponse, le ministère de l’Environnement a affirmé que la lutte contre ce phénomène s’était intensifiée ces derniers mois mais que des efforts supplémentaires devaient être effectués. Une réponse qui n’a pas satisfait les ONG spécialisées. « « Ce résultat est le fruit d’un effort persistant, planifié et continu pour détruire les politiques de protection de l’environnement » menées sous le gouvernement Bolsonaro, a déclaré dans un communiqué Marcio Astrini, secrétaire exécutif de l’Observatoire du climat (OC), qui regroupe les principales ONG et instituts environnementaux actifs au Brésil, dont le WWF et Greenpeace. L’OC a, par ailleurs, accusé le gouvernement d’avoir dissimulé les données jusqu’à la fin de la COP26, puisque le document, publié jeudi par l’INPE, lié au ministère des sciences, des technologies et de I’innovation, est daté du 27 octobre 2021. « Le gouvernement avait déjà les données sur la déforestation en main au moment de la conférence sur le climat en Ecosse et les a délibérément omises », a déclaré l’ONG. Ce à quoi le ministre de l’environnement a répondu : « L’information que j’ai est [que le document] a été divulgué aujourd’hui » », raconte Le Monde. Ce qui est certain, c’est qu’à quelques jours des engagements forts du Brésil en Écosse, ces données mettent le pays face à ses responsabilités.