Sans tomber dans le panneau de juger avec du recul les décisions qui ont été prises à chaud, les déclarations du président de la République sonnent comme un désaveu. Dans les colonnes de Paris Match, Emmanuel Macron a écarté d’un revers d’une main la possibilité d’un nouveau confinement. « On ne peut pas mettre le pays à l’arrêt, parce que les dommages collatéraux d’un confinement sont considérables, a estimé le chef de l’Etat. Le risque zéro n’existe jamais dans une société. Il faut répondre à cette anxiété sans tomber dans la doctrine du risque zéro » a-t-il déclaré.
Cet éclaircissement est d’autant plus nécessaire, que ce n’est pas cette logique qui a défendue pendant le plus fort de la crise sanitaire. Car en expliquant qu’on ne peut pas faire quelque chose qui a exactement été fait – à savoir mettre le pays à l’arrêt dans son ensemble pour des cas circonstanciés – ce sont ses propres décisions que le président juge avec fermeté.
Alors évidemment, en mars dernier, la tendance planétaire était au confinement car aucun pays ou presque n’envisageait d’être jugé responsable de l’explosion des cas de Covid-19 et du nombre de morts. On peut donc comprendre les décisions qui ont été prises. Mais à l’aune de ce que dit aujourd’hui le président sur le risque zéro, on peut tout de même considérer que ce n’était pas ce qu’il fallait faire.
« Un « reconfinement ciblé » de certaines zones n’est cependant pas à exclure « si la situation l’imposait », ajoute le chef de l’Etat, indiquant sa préférence pour des « stratégies très localisées, comme ce qui s’est passé en Mayenne ». Dans ce département, les rassemblements de plus de dix personnes ont été interdits dès le 27 juillet, tandis que le port obligatoire du masque s’applique dans 69 communes du département depuis début août. Un plan de dépistage massif de toute la population âgée de plus de 10 ans, soit environ 300 000 personnes, a par ailleurs été lancé dans le département » rapporte Le Monde.
Cet éclaircissement est d’autant plus nécessaire, que ce n’est pas cette logique qui a défendue pendant le plus fort de la crise sanitaire. Car en expliquant qu’on ne peut pas faire quelque chose qui a exactement été fait – à savoir mettre le pays à l’arrêt dans son ensemble pour des cas circonstanciés – ce sont ses propres décisions que le président juge avec fermeté.
Alors évidemment, en mars dernier, la tendance planétaire était au confinement car aucun pays ou presque n’envisageait d’être jugé responsable de l’explosion des cas de Covid-19 et du nombre de morts. On peut donc comprendre les décisions qui ont été prises. Mais à l’aune de ce que dit aujourd’hui le président sur le risque zéro, on peut tout de même considérer que ce n’était pas ce qu’il fallait faire.
« Un « reconfinement ciblé » de certaines zones n’est cependant pas à exclure « si la situation l’imposait », ajoute le chef de l’Etat, indiquant sa préférence pour des « stratégies très localisées, comme ce qui s’est passé en Mayenne ». Dans ce département, les rassemblements de plus de dix personnes ont été interdits dès le 27 juillet, tandis que le port obligatoire du masque s’applique dans 69 communes du département depuis début août. Un plan de dépistage massif de toute la population âgée de plus de 10 ans, soit environ 300 000 personnes, a par ailleurs été lancé dans le département » rapporte Le Monde.