A première vue, l’autoconsommation est d’une évidence telle que l’on se demande pourquoi elle est aussi marginale. « Manque de règles claires, absence de soutien réel, intérêt économique limité avec les prix bas de l'électricité et les tarifs attractifs de rachat par EDF du courant produit par les énergies renouvelables, les particuliers et les entreprises n'étaient pas vraiment incités à se lancer » répond le site Boursorama en listant les obstacles au décollage de cette démarche.
En produisant une partie de sa consommation par des panneaux solaires, des éoliennes ou d’autres sources d’énergie propres, le particulier ou l’entreprise pourrait participer à un effort collectif de modération de consommation et voir la facture diminuer. Pourtant, continue l’article de Boursorama, « malgré la baisse du coût des panneaux solaires, seuls quelques 15.000 foyers français pratiquent l'autoconsommation sans vendre d'électricité au réseau, selon l'association des industriels du secteur Enerplan. »
En produisant une partie de sa consommation par des panneaux solaires, des éoliennes ou d’autres sources d’énergie propres, le particulier ou l’entreprise pourrait participer à un effort collectif de modération de consommation et voir la facture diminuer. Pourtant, continue l’article de Boursorama, « malgré la baisse du coût des panneaux solaires, seuls quelques 15.000 foyers français pratiquent l'autoconsommation sans vendre d'électricité au réseau, selon l'association des industriels du secteur Enerplan. »
Vers une démocratisation de la pratique
Les choses pourraient cependant être sur le point de changer, continue le site : « En quelques semaines, plusieurs voyants sont passés au vert avec la publication des textes réglementaires encadrant cette pratique et l'annonce d'un appel d'offres portant sur l'autoconsommation dans les bâtiments industriels et tertiaires. Au total, plusieurs centaines d'installations seront ainsi subventionnées. »
Cité par l’article, le directeur du département Entreprises et collectivités du groupe Engie, Damien Terouanne, se montre très optimiste. « Il peut y avoir un appétit chez les industriels électro-intensifs, mais aussi chez ceux qui ont une grande consommation d'électricité du fait du froid, comme la grande distribution, les entrepôts frigorifiques, qui peuvent à la fois combiner de la surface en toiture, de la consommation relativement importante et en journée au moment où le soleil est là » affirme-t-il.
Si du côté des professionnels l’intérêt est là, l’article reconnait cependant que pour les particuliers la situation est tout autre. Pour les foyers, il est moins évident que l’autoconsommation permette de faire des économies et il s’agirait plutôt d’une démarche militante. Mais rien ne dit que des formules innovantes de partage à plusieurs, pour un immeuble ou un quartier ne viennent changer la donne.
Cité par l’article, le directeur du département Entreprises et collectivités du groupe Engie, Damien Terouanne, se montre très optimiste. « Il peut y avoir un appétit chez les industriels électro-intensifs, mais aussi chez ceux qui ont une grande consommation d'électricité du fait du froid, comme la grande distribution, les entrepôts frigorifiques, qui peuvent à la fois combiner de la surface en toiture, de la consommation relativement importante et en journée au moment où le soleil est là » affirme-t-il.
Si du côté des professionnels l’intérêt est là, l’article reconnait cependant que pour les particuliers la situation est tout autre. Pour les foyers, il est moins évident que l’autoconsommation permette de faire des économies et il s’agirait plutôt d’une démarche militante. Mais rien ne dit que des formules innovantes de partage à plusieurs, pour un immeuble ou un quartier ne viennent changer la donne.