DR le blog de Cécile
Après s’être interrogée sur le professionnalisme des journalistes du Parisien, Ségolène Royal leur a accordé une interview sur le même sujet (notre article). Pour rappel, le 11 avril dernier le Conseil d’Etat avait décidé d’annuler la décision du gouvernement Ayrault de limiter à 2% la hausse des tarifs de l’électricité d’août 2012 à août 2013. L’annulation était alors justifiée par le fait que l’augmentation ne suffisait pas à couvrir les coûts de production, principe obligatoire.
Sous forme d’un « Trois questions à », la ministre de l’Ecologie a d’abord expliqué avoir été « choquée » par la décision du Conseil d’Etat, « je me suis dit que c’était une occasion de réformer le dispositif. J’ai d’abord pris, avec le gouvernement, la décision d’annuler la hausse de 5 % du 1er août, qui avait été décidée en 2012. Afin de neutraliser le rattrapage à venir et de faire, au final, qu’il n’y ait aucune augmentation cet été » continue-t-elle.
Sous forme d’un « Trois questions à », la ministre de l’Ecologie a d’abord expliqué avoir été « choquée » par la décision du Conseil d’Etat, « je me suis dit que c’était une occasion de réformer le dispositif. J’ai d’abord pris, avec le gouvernement, la décision d’annuler la hausse de 5 % du 1er août, qui avait été décidée en 2012. Afin de neutraliser le rattrapage à venir et de faire, au final, qu’il n’y ait aucune augmentation cet été » continue-t-elle.
Repoussé mais pas annulé
Obligée par le Conseil d’Etat de mettre en place le rattrapage, la ministre explique que des discussions sont en cours avec EDF « pour en définir les modalités ». Le gouvernement demanderait au fournisseur d’électricité d’être souple « pour que ce rattrapage se fasse non pas en uns fois, mais sur dix-huit mois, afin de lisser la dépense pour les ménages. »
Modification de la règle en profondeur
Au fil de l’interview, Ségolène Royal admet que le ministère ne peut pas prendre une décision contre la loi. Mais en réaction, elle affirme que « la nouvelle formule de calcul des tarifs intégrera les prix du marché. Mais elle modifiera également cette contrainte, pour les tarifs, de couvrir intégralement les coûts. Cette obligation sera supprimée dans le décret et, pour sécuriser le tout, elle sera inscrite dans la loi de transition énergétique. Cela permettra à EDF de faire à la fois des économies de gestion et des gains de productivité. »