Il fallait s’y attendre, la décision de Ségolène Royal de suspendre l’écotaxe a déclenché une vague de contestation du côté des écologistes. Le député s’est attaqué très frontalement à la ministre de l’Ecologie. Selon lui, « C'est un abandon en rase campagne face aux lobbys, ce n'est pas le premier abandon, il a déjà d'autres lobbys qui ont eu la peau des ministres de l'Ecologie (...) Donc, c'est Mme Royal qui est en train de payer au prix le plus élevé tous ces développements sur ce qu'elle appelait l'écologie punitive... ça n'a rien de punitif que de demander d'appliquer purement et simplement le principe du pollueur payeur. »
Réforme fiscale pour la transition
Le député souligne les désagréments pratiques de l’abandon du dispositif, « aujourd'hui on est dans une situation totalement ubuesque où ce sont les contribuables qui vont être obligés de payer 2 centimes de plus le diesel, non pas pour lutter contre la pollution, mais pour permettre de remettre en cause le manque à gagner avec l'abandon de l'écotaxe et de la taxe de transit. Tout ça est accablant ! » Et d’ajouter « quand je vois que d'une main on essaie de faire des efforts et de l'autre on renonce, je ne voterai pas cette loi parce que je pense qu'il faut arrêter de prendre les Français et les écologistes pour des imbéciles. »
Pour les écologistes, l’écotaxe était au centre d’une réforme fiscale qui devait permettre la transition écologistes. Sans elle, il apparaît difficile d’opérer une véritable rupture politique dans le domaine. « On est face à un Gouvernement et un Président de la République qui nous avait annoncé une grande réforme fiscale dont la fiscalité écologique dès le début du mandat, et qui a renoncé dès que les premiers lobbys se sont levés. C'est à désespérer de la volonté écologique de ce Gouvernement » souligne Noel Mamère.
Pour les écologistes, l’écotaxe était au centre d’une réforme fiscale qui devait permettre la transition écologistes. Sans elle, il apparaît difficile d’opérer une véritable rupture politique dans le domaine. « On est face à un Gouvernement et un Président de la République qui nous avait annoncé une grande réforme fiscale dont la fiscalité écologique dès le début du mandat, et qui a renoncé dès que les premiers lobbys se sont levés. C'est à désespérer de la volonté écologique de ce Gouvernement » souligne Noel Mamère.