En août dernier, le Président de la République rappelait que la France resterait la cinquième puissance économique au monde grâce à ses réformes. Lors de ses vœux, il avait insisté sur ce fait, et réitéré durant son interview sur France Inter lundi 5 janvier : «La France, c'est un grand pays; elle est la cinquième puissance économique du monde». Désormais, le discours présidentiel devra être légèrement modifié.
Avec une baisse de l’euro et une faible croissance, la France a perdu en 2014 le rang de cinquième économie mondiale, devancée par le Royaume-Uni, d’après le Figaro, qui cite ce mercredi des estimations du produit intérieur brut (PIB) de la Commission européenne.
Le PIB britannique se serait élevé l'an dernier à 2.232 milliards d'euros, selon ces estimations, et celui de la France à 2.134 milliards d'euros, contre respectivement 2.017 et 2.114 milliards d'euros en 2013. Les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines.
Avec une baisse de l’euro et une faible croissance, la France a perdu en 2014 le rang de cinquième économie mondiale, devancée par le Royaume-Uni, d’après le Figaro, qui cite ce mercredi des estimations du produit intérieur brut (PIB) de la Commission européenne.
Le PIB britannique se serait élevé l'an dernier à 2.232 milliards d'euros, selon ces estimations, et celui de la France à 2.134 milliards d'euros, contre respectivement 2.017 et 2.114 milliards d'euros en 2013. Les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines.
+3% contre +0,4%
Le nouveau classement de la France n’est pas une surprise puisque le Royaume Uni a connu l’année dernière une croissance plus rapide que celle de la France (+3% contre +0,4%), d'une inflation plus soutenue (+1,5%) et de la réappréciation de la livre sterling (+5,4% par rapport à la monnaie unique), explique le Figaro.
S'il ne s'agit pour le moment que de chiffres provisoires, le journal explique que « contrairement aux prévisions qui peuvent se révéler fausses, cette évaluation comptable ne sera en aucun cas remise en cause lors de la publication définitive des bilans 2014 », même si le Fonds monétaire international estime que la France a toujours une longueur sur ses voisins d'Outre-Manche.
C’est en 2008, au début de la crise financière, que l'économie française était passée devant l’économie britannique en 2008. Les quatre premières puissances économiques mondiales sont toujours les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne.
Cette nouvelle a fait réagir l'UMP, qui estime que la France «doit corriger ses faiblesses». « Outre la baisse des charges qui minent notre compétitivité, nous prônons une réforme du marché du travail, le renouveau du dialogue social, sans oublier, ce que le gouvernement rechigne à entreprendre: une véritable et durable maîtrise de la dépense publique», a dit la porte-parole de l’UMP, Isabelle Lecallennnec.
S'il ne s'agit pour le moment que de chiffres provisoires, le journal explique que « contrairement aux prévisions qui peuvent se révéler fausses, cette évaluation comptable ne sera en aucun cas remise en cause lors de la publication définitive des bilans 2014 », même si le Fonds monétaire international estime que la France a toujours une longueur sur ses voisins d'Outre-Manche.
C’est en 2008, au début de la crise financière, que l'économie française était passée devant l’économie britannique en 2008. Les quatre premières puissances économiques mondiales sont toujours les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne.
Cette nouvelle a fait réagir l'UMP, qui estime que la France «doit corriger ses faiblesses». « Outre la baisse des charges qui minent notre compétitivité, nous prônons une réforme du marché du travail, le renouveau du dialogue social, sans oublier, ce que le gouvernement rechigne à entreprendre: une véritable et durable maîtrise de la dépense publique», a dit la porte-parole de l’UMP, Isabelle Lecallennnec.