Miser sur la mer durable fait partie du plan après Covid de l’UE. « a Commission européenne propose aujourd'hui une nouvelle stratégie en faveur d'une économie bleue durable dans l'Union pour les secteurs et industries liés aux océans, aux mers et aux espaces côtiers. Une économie bleue durable est essentielle pour atteindre les objectifs du pacte vert pour l'Europe et assurer une reprise verte et inclusive au terme de la pandémie » avance l’exécutif européen.
C’est aussi sur la gestion des mers et le développement du potentiel économique de ces dernières dans respect des ressources naturelles que l’UE sera jugée. « La santé des océans est une condition préalable à une économie bleue florissante. La pollution, la surpêche et la destruction des habitats, conjuguées aux effets de la crise climatique, sont autant de menaces pour la richesse de la biodiversité marine dont dépend l'économie bleue. Nous devons changer de cap et développer une économie bleue durable dans laquelle la protection de l'environnement et les activités économiques vont de pair », a commenté Frans Timmermans, le commissaire chargé du pacte vert.
Pour les secteurs concernés, c’est une nouvelle digue d’exigences environnementales à prendre en compte dans leurs perspectives de développement. « Tous les secteurs de l'économie bleue, y compris la pêche, l'aquaculture, le tourisme côtier, le transport maritime, les activités portuaires et la construction navale, devront réduire leurs incidences sur l'environnement et le climat. La réaction aux crises liées au climat et à la biodiversité passe par des mers en bonne santé et par une utilisation durable de leurs ressources permettant de créer des solutions de remplacement substituables aux combustibles fossiles et à la production alimentaire traditionnelle » avance la Commission.
Pour le financement, l’institution annonce la contribution de la Banque européenne d’investissement et du Fonds européen d’investissement : « Les institutions coopéreront avec les États membres pour répondre aux besoins de financement existants en vue de réduire la pollution dans les mers européennes et de soutenir les investissements en faveur de l'innovation bleue et de la bioéconomie bleue. »