La Cop26 en est à sa seconde semaine
L'urgence climatique s'accentue aux dires du GIEC et, il faut constater que depuis la COP25, les résultats concernant la réduction des émissions de CO2 ne sont pas en ligne avec la trajectoire qui avait été définie à l'époque.
Il semble que nous sommes sur une perspective de croissance moyenne des températures de 2,6 degrés à la fin du siècle alors que la cible devrait être de 2 degrés, et si possible de 1,5 degré, par rapport aux niveaux préindustriels pour échapper à des catastrophes dont la liste a été largement explicitée (fonte des glaces aux pôles et disparition des glaciers dans les montagnes, montée irrésistible du niveau de la mer noyant de nombreuses zones et agglomérations côtières; températures excessives avec énormément d'humidité rendant certains endroits de la planète totalement inhabitables, multiplication des cyclones et tempêtes dévastatrices, etc.).
En ajout à la question du réchauffement climatique, il faudra aussi résoudre la pollution des mers et océans, obtenir une réduction drastique des déchets, effectuer la suppression des pesticides et de l'huile de palme pour ne citer que ces aspects.
Les défis sont donc immenses et les écologistes ont raison de s'inquiéter des signes qui montrent que les mesures décidées, et dont les effets ne peuvent se faire sentir qu'à long terme sont encore aujourd'hui contrecarrées par des décisions politiques contraires aux intérêts d'une planète vivable.
Brièvement de quoi s'agit-il ?
Voici quelques exemples de mesures décidées au niveau européen à l'issue de la COP 25 :
- Réduction des émissions de gaz à effets de serre de 50% d'ici à 2050
- Développement des énergies renouvelables de 7% en 2007 à 20% en 2020
- Utilisation de biocarburants dans une proportion de 1% en 2007 à 10% en 2020
- Réduction de 20% de la consommation énergétique des appareils et équipements
- Développement de la technique permettant la capture et le stockage du dioxyde de carbone.
Toutes ces mesures étaient intéressantes, mais, avec l'élection aux États-Unis de Donald Trump en 2016 qui s'est empressé de quitter les accords de la COP25, avec celle de Jair Bolsonaro au Brésil, lui aussi climatosceptique et qui a accéléré la déforestation de la Forêt amazonienne, avec encore l'abandon du nucléaire en Allemagne qui a engendré une forte reprise de l'exploitation du charbon et l'exploitation de centrales à gaz… trois exemples qui n'ont pas arrangé les choses.
Actuellement, la reprise économique parallèle à une meilleure maitrise de la pandémie de Covid19 engendre un développement important des besoins énergétiques mondiaux impliquant l'exploitation du charbon en Chine, en Inde et en Australie pour ne citer que ces grands pays.
Même des petits signes tels que la venue à Glasgow de chefs d'État en avions privés, comme celle de Boris Johnson, semblent démontrer que la conscience du problème de l'urgence climatique n'est pas totale.
La lutte pour réussir la transition écologique comme on le voit doit être mondiale et ne peut souffrir d'une vision à court terme des intérêts des pays.
- Réduction des émissions de gaz à effets de serre de 50% d'ici à 2050
- Développement des énergies renouvelables de 7% en 2007 à 20% en 2020
- Utilisation de biocarburants dans une proportion de 1% en 2007 à 10% en 2020
- Réduction de 20% de la consommation énergétique des appareils et équipements
- Développement de la technique permettant la capture et le stockage du dioxyde de carbone.
Toutes ces mesures étaient intéressantes, mais, avec l'élection aux États-Unis de Donald Trump en 2016 qui s'est empressé de quitter les accords de la COP25, avec celle de Jair Bolsonaro au Brésil, lui aussi climatosceptique et qui a accéléré la déforestation de la Forêt amazonienne, avec encore l'abandon du nucléaire en Allemagne qui a engendré une forte reprise de l'exploitation du charbon et l'exploitation de centrales à gaz… trois exemples qui n'ont pas arrangé les choses.
Actuellement, la reprise économique parallèle à une meilleure maitrise de la pandémie de Covid19 engendre un développement important des besoins énergétiques mondiaux impliquant l'exploitation du charbon en Chine, en Inde et en Australie pour ne citer que ces grands pays.
Même des petits signes tels que la venue à Glasgow de chefs d'État en avions privés, comme celle de Boris Johnson, semblent démontrer que la conscience du problème de l'urgence climatique n'est pas totale.
La lutte pour réussir la transition écologique comme on le voit doit être mondiale et ne peut souffrir d'une vision à court terme des intérêts des pays.
La réunion de Glasgow peut-elle changer les choses ?
À écouter Greta Thunberg, après la première semaine de négociation et les discours tonitruants de certains chefs de gouvernement, elle est déjà un échec !
Laissons cependant la seconde semaine se terminer pour porter un jugement complet.
Pour le moment les tractations semblent difficiles.
Certes les émissions de méthane, qui est un gaz encore plus désastreux que le gaz carbonique, ont été mises sur la table, la mise en place d'une taxe carbone doit encore être étendue au-delà de l'Europe.
Mais en supposant que les intentions finissent par émerger avec le consensus de l'ensemble des pays, il faudra que celles-ci se transforment en plans d'actions concrets dans chaque pays.
Il n'est pas certain que des contrôles tous les 5 ans afin de vérifier si la trajectoire de chacun peut amener une neutralité carbone en 2050, pourtant nécessaires, soient acceptés par certains pays qui veulent préserver leur indépendance.
Laissons cependant la seconde semaine se terminer pour porter un jugement complet.
Pour le moment les tractations semblent difficiles.
Certes les émissions de méthane, qui est un gaz encore plus désastreux que le gaz carbonique, ont été mises sur la table, la mise en place d'une taxe carbone doit encore être étendue au-delà de l'Europe.
Mais en supposant que les intentions finissent par émerger avec le consensus de l'ensemble des pays, il faudra que celles-ci se transforment en plans d'actions concrets dans chaque pays.
Il n'est pas certain que des contrôles tous les 5 ans afin de vérifier si la trajectoire de chacun peut amener une neutralité carbone en 2050, pourtant nécessaires, soient acceptés par certains pays qui veulent préserver leur indépendance.
Et la France dans tout ce contexte ?
Même si nous n'utilisons plus le charbon pour produire de l'énergie, même si nous avons mis en place des aides pour favoriser l'isolation des logements et la modernisation des chauffages, même si nous avons aussi proposé des financements pour développer la vente de véhicules électriques et la vente de voitures diésel anciennes très polluantes, nous ne sommes pas sur la trajectoire de réduction des émissions de CO2.
Il va nous falloir passer à la vitesse supérieure, pour établir à nouveau durablement la crédibilité que nous avions obtenu pour avoir réussi la COP25.
Lors de la prochaine mandature présidentielle, ce sera le moment d'agir avec force.
Bien entendu, les actions qui seront à engager devront s'inscrire dans un programme sur au-moins dix ans et mobiliser des financements importants pour encore plus d'aides et d'investissements.
Emmanuel Macron a déjà annoncé dans son discours du 9 novembre la reprise de la construction de centrales nucléaires et le développement plus important des énergies renouvelables.
Mais cela ne sera certainement pas suffisant, car le défi à relever nécessitera des montants financiers formidablement plus importants que ceux que nos budgets peuvent permettre.
Il va nous falloir passer à la vitesse supérieure, pour établir à nouveau durablement la crédibilité que nous avions obtenu pour avoir réussi la COP25.
Lors de la prochaine mandature présidentielle, ce sera le moment d'agir avec force.
Bien entendu, les actions qui seront à engager devront s'inscrire dans un programme sur au-moins dix ans et mobiliser des financements importants pour encore plus d'aides et d'investissements.
Emmanuel Macron a déjà annoncé dans son discours du 9 novembre la reprise de la construction de centrales nucléaires et le développement plus important des énergies renouvelables.
Mais cela ne sera certainement pas suffisant, car le défi à relever nécessitera des montants financiers formidablement plus importants que ceux que nos budgets peuvent permettre.
Alors, comment faire ?
Dans mon livre "Manuel pratique du Revenu Universel " j'ai fait la démonstration qu'il est possible de réduire la masse salariale des entreprises, de l'État et de nos institutions, tout en améliorant le pouvoir d'achat des Français et cela, sans impôt supplémentaire.
Ma démarche permettrait alors de dégager pratiquement 100 milliards d'euros de marges de manœuvre aujourd'hui inexistantes dont une partie pourrait servir à réussir en France la transition énergétique.
Il serait ainsi possible de
- Réduire la contribution des entreprises au financement du Revenu Universel pour qu'elles réduisent leur empreinte carbone ;
- Accroitre les subventions pour supprimer les passoires thermiques des logements et bâtiments publics, en doublant les efforts actuels ;
- Investir plus fortement dans le développement des moteurs à hydrogène ;
Etc ...
Le pari est donc gagnable grâce au Revenu Universel.
Ma démarche permettrait alors de dégager pratiquement 100 milliards d'euros de marges de manœuvre aujourd'hui inexistantes dont une partie pourrait servir à réussir en France la transition énergétique.
Il serait ainsi possible de
- Réduire la contribution des entreprises au financement du Revenu Universel pour qu'elles réduisent leur empreinte carbone ;
- Accroitre les subventions pour supprimer les passoires thermiques des logements et bâtiments publics, en doublant les efforts actuels ;
- Investir plus fortement dans le développement des moteurs à hydrogène ;
Etc ...
Le pari est donc gagnable grâce au Revenu Universel.
Transition écologique et Revenu Universel deux projets majeurs pour notre société et pour notre avenir !!