Le 21 octobre, l’entreprise française et le gouvernement britannique ont annoncé s’être mis d’accord pour la construction de deux réacteurs nucléaire EPR au Royaume-Uni. Le montant de l’opération s’élèverait à 16 milliards de livres soit 18,9 milliards d’euros. Les réacteurs seront installés à Hinkley Point dans le Sud-ouest du pays.
Des rumeurs circulaient depuis plusieurs semaines sur un éventuel accord entre EDF et la Grande-Bretagne. Les termes de l’accord sont aujourd’hui connus. Un prix de vente garanti de l’électricité est fixé à 92,5 livres par mégawatt-heure.
En raison de sa situation financière, EDF ne peut s’engager seul sur le projet. D’après les premières estimations, il détiendrait environ 45% du projet, Areva 10% et les groupes chinois CGN et CNNC ensemble entre 30 et 40%.
Des rumeurs circulaient depuis plusieurs semaines sur un éventuel accord entre EDF et la Grande-Bretagne. Les termes de l’accord sont aujourd’hui connus. Un prix de vente garanti de l’électricité est fixé à 92,5 livres par mégawatt-heure.
En raison de sa situation financière, EDF ne peut s’engager seul sur le projet. D’après les premières estimations, il détiendrait environ 45% du projet, Areva 10% et les groupes chinois CGN et CNNC ensemble entre 30 et 40%.
Développement du parc nucléaire britannique
Après l’annonce de l’accord, le gouvernement britannique a déclaré que le programme nucléaire du pays pourrait permettre des économies d’environ 75 livres par an par ménage d’ici 2026.
Le parc nucléaire de Grande-Bretagne est constitué de centrales très anciennes et peu rentables. Le dernier réacteur installé outre-Manche date de 1995.
Le développement et la rénovation du secteur sont devenus les priorités pour le pays qui voit continuellement baisser sa production d’hydrocarbures en mer du Nord. La pénurie énergétique est envisagée d’ici 2020. Pour diminuer les émissions de CO2, les Britanniques misent sur un développement conjoint du nucléaire et des énergies renouvelables. Des installations de grande ampleur d’éoliennes off shore de la Tamise jusqu’en Écosse sont d’ailleurs en projet.
Le parc nucléaire de Grande-Bretagne est constitué de centrales très anciennes et peu rentables. Le dernier réacteur installé outre-Manche date de 1995.
Le développement et la rénovation du secteur sont devenus les priorités pour le pays qui voit continuellement baisser sa production d’hydrocarbures en mer du Nord. La pénurie énergétique est envisagée d’ici 2020. Pour diminuer les émissions de CO2, les Britanniques misent sur un développement conjoint du nucléaire et des énergies renouvelables. Des installations de grande ampleur d’éoliennes off shore de la Tamise jusqu’en Écosse sont d’ailleurs en projet.
Les conditions de l’accord
Le gouvernement conservateur augmente le prix des énergies fossiles mais en contre partie veut fixer le prix de l’électricité dans une fourchette de 89,5 et 92,5 livres par mégawatt-heure. Cette politique influe sur l’accord passé avec EDF. L’entreprise française a négocié un tarif de rachat de 92,5 livres par mégawatt-heure, le groupe devra rembourser un trop-perçu si les prix du marché excèdent celui fixé par le contrat.
Si EDF s’engage à construire deux autres réacteurs du même type à Sizewell dans l’est du pays, le prix du rachat pourrait descendre à 89,5 livres par mégawatt-heure. Les prix négociés doivent être examinés par la Commission européenne au titre des aides d’Etat.
Si EDF s’engage à construire deux autres réacteurs du même type à Sizewell dans l’est du pays, le prix du rachat pourrait descendre à 89,5 livres par mégawatt-heure. Les prix négociés doivent être examinés par la Commission européenne au titre des aides d’Etat.