Difficile d’empêcher des entreprises à des milliers de kilomètres de maltraiter leurs employés. Le respect des droits de l’homme est le BA-BA des exigences et pourtant, il existe encore de nombreuses entreprises qui continuent à exploiter, profitant des faibles contraintes légales et coercitives des lois locales. Mais le véritable scandale, repose sur le fait que ces sociétés puissent bâtir leur productivité sur des principes amoraux sans que cela gêne leurs affaires à l’international. Pour le dire plus simplement, bafouer les droits de l’homme devrait être mauvais pour les affaires.
Dans une chronique publiée sur le site du magazine Alternatives Economiques, Mathilde Dupré de l’Institut Veblen pose les bonnes questions. « Comment combler le retard du droit international en matière d’encadrement des activités des entreprises multinationales ? Comment mettre fin à l’impunité qui prévaut trop souvent pour violations des droits des ouvrières du textile au Bangladesh, des communautés affectées par les activités pétrolières au Nigeria ou des travailleurs des plantations de palmiers à huile en Indonésie ? La communauté internationale est-elle prête à se doter d’un instrument légalement contraignant pour exiger le respect des droits humains par les acteurs privés transnationaux ? » avance-t-elle, avant de rappeler que ces questions vont être au centre des débat d’un groupe des Nations Unies qui va se réunir à Genève fin octobre.
Si la question du niveau du salaire minimum est complexe parce qu’elle est liée à des mécanismes économiques et qu’il est normal que les multinationales le prennent en compte, le respect de la dignité humaine est un tout autre problème. Evidemment subjectif, ce concept de dignité doit faire l’objet d’une réflexion internationale pour atteindre un consensus. Un minimum en dessous duquel, une entreprise, s’il est avéré qu’elle ne le respecte pas, soit empêchée d’échanger avec les systèmes commerciaux conventionnels. Il est intolérable que des entreprises proposent un meilleur coût que la concurrence parce qu’ils exploitent.
Dans une chronique publiée sur le site du magazine Alternatives Economiques, Mathilde Dupré de l’Institut Veblen pose les bonnes questions. « Comment combler le retard du droit international en matière d’encadrement des activités des entreprises multinationales ? Comment mettre fin à l’impunité qui prévaut trop souvent pour violations des droits des ouvrières du textile au Bangladesh, des communautés affectées par les activités pétrolières au Nigeria ou des travailleurs des plantations de palmiers à huile en Indonésie ? La communauté internationale est-elle prête à se doter d’un instrument légalement contraignant pour exiger le respect des droits humains par les acteurs privés transnationaux ? » avance-t-elle, avant de rappeler que ces questions vont être au centre des débat d’un groupe des Nations Unies qui va se réunir à Genève fin octobre.
Si la question du niveau du salaire minimum est complexe parce qu’elle est liée à des mécanismes économiques et qu’il est normal que les multinationales le prennent en compte, le respect de la dignité humaine est un tout autre problème. Evidemment subjectif, ce concept de dignité doit faire l’objet d’une réflexion internationale pour atteindre un consensus. Un minimum en dessous duquel, une entreprise, s’il est avéré qu’elle ne le respecte pas, soit empêchée d’échanger avec les systèmes commerciaux conventionnels. Il est intolérable que des entreprises proposent un meilleur coût que la concurrence parce qu’ils exploitent.