Investir massivement dans les éco-technologies : une priorité politique… et économique !
C’est en partie grâce à des enveloppes budgétaires conséquentes que l’Etat parvient à initier des partenariats industriels stratégiques de grande envergure, sélectionnés par le biais d’appels à projets. Le Premier Ministre a lancé en septembre la phase « 2.0 » de la politique des pôles de compétitivité. Conformément aux orientations prioritaires souhaitées par le gouvernement, cette nouvelle étape de la politique industrielle fait la part belle aux éco-technologies, comme en témoigne cette formulation : « L’émergence, la reconnaissance ainsi que le renforcement de compétences sur les territoires sont cruciaux pour que l’industrie nationale puisse fournir les technologies de demain permettant un développement durable de notre société et de nos industries, en réduisant leur impact environnemental » (visiter le site consacré aux pôles de compétitivité ).
Les résultats se font rarement attendre. Non seulement, la plupart des pôles de compétitivité intègrent le développement durable comme objectif stratégique, mais en plus, il n’est plus rare d’observer la mise en place de partenariats spontanés entre des pôles de différentes régions. L’une des illustrations les plus récentes en est le projet de structuration de la filière française de production et de valorisation des microalgues. Ce projet est le fruit d’une convention signée en juin 2009 par les pôles Mer Bretagne, Mer PACA, et Trimatec. Etudier les usages industriels de ces microalgues devrait permettre de révéler de nombreux débouchés économiques dans un avenir proche : biocarburants de troisième génération, absorption des gaz carboniques, dépollution des eaux… Et les pôles impliqués dans cette convention bénéficient de soutiens opérationnels de poids : l’Ifremer et le CEA les ont rejoints !
Les résultats se font rarement attendre. Non seulement, la plupart des pôles de compétitivité intègrent le développement durable comme objectif stratégique, mais en plus, il n’est plus rare d’observer la mise en place de partenariats spontanés entre des pôles de différentes régions. L’une des illustrations les plus récentes en est le projet de structuration de la filière française de production et de valorisation des microalgues. Ce projet est le fruit d’une convention signée en juin 2009 par les pôles Mer Bretagne, Mer PACA, et Trimatec. Etudier les usages industriels de ces microalgues devrait permettre de révéler de nombreux débouchés économiques dans un avenir proche : biocarburants de troisième génération, absorption des gaz carboniques, dépollution des eaux… Et les pôles impliqués dans cette convention bénéficient de soutiens opérationnels de poids : l’Ifremer et le CEA les ont rejoints !
Un engagement fort pour les écotechs depuis le lancement des pôles en 2004
Sur les 71 pôles de compétitivité jusqu’à présent labellisés, on remarque que la plupart d’entre eux observent avec rigueur le nouvel impératif de développement durable, en essayant d’intégrer à leurs projets d’innovation la contrainte environnementale. Mais il existe, au-delà de ça, plusieurs pôles qui ont fait des éco-technologies leur axe de développement stratégique. Petit tour d’horizon…
Le pôle Axelera (Lyon / Rhône-Alpes) s’est fixé pour ambition de conjuguer chimie et environnement. Pour cela, diverses pistes sont explorées par les 170 entreprises adhérentes : utiliser de plus en plus de matières premières renouvelables, disposer de procédés de fabrication plus propres et consommer moins d'énergie, obtenir des produits plus durables, recycler tout matériau en fin de vie…
On estime que les océans couvrent 72% de la surface du globe. Voilà une bonne raison d’épargner ce potentiel encore méconnu et peu exploité aujourd’hui ! Ainsi, le pôle Mer Bretagne et le Pôle Mer PACA (qui mutualisent d’ailleurs leurs compétences dans le cadre de projets d’innovation collaboratifs) ont axé leur développement sur les nouvelles technologies de la filière maritime. Par exemple, le pôle Mer PACA participe au Grenelle de la Mer inauguré en juin 2009 à Marseille, en vue de concourir à la réalisation de nouveaux objectifs : concevoir les navires du futur, plus économes et plus propres, développer les énergies marines renouvelables, ou encore préserver la biodiversité en Méditerranée…
Nos modes de transport contemporains sont en ligne de mire lorsqu’il s’agit de dénoncer les conséquences climatiques des émissions de CO². Pour satisfaire des objectifs de réduction de l’empreinte écologique de nos déplacements, des pôles de compétitivité comme Moveo (Ile de France), MTA (Mobilité et Transports Avancés, Poitiers), Lyon Urban Truck & Bus ou Advancity (Ile de France) s’attachent à concevoir les modes de transports de demain et à imaginer la mobilité du futur.
L’épuisement progressif des sources d’énergie fossile pose la question de l’indépendance énergétique du pays et de la sécurité d’approvisionnement. Parallèlement aux recherches sur les moteurs électriques, des industries accentuent leurs recherches sur les agromatériaux, l’une des solutions alternatives au pétrole les plus crédibles pour l’heure. C’est ainsi que le pôle IAR (Industrie et agro-ressources, Champagne Ardenne) a fait le pari de la bioraffinerie. Cette technologie n’est pas qu’un produit de substitution au carburant : elle concerne aussi tous les produits dérivés de la pétrochimie ! D’autres pôles, comme Trimatec (dans le Gard), sont davantage spécialisés dans les processus industriels complexes : on y relève par exemple un projet de développement de l’utilisation des « fluides supercritiques », comme le CO² qui permet de remplacer dans certains cas l’utilisation de solvants dans les procédés d’extraction et de purification.
Comment parler d’éco-technologies, enfin, sans mentionner les innovations relatives à la production d’électricité et de chaleur ? Parmi les pôles dédiés à ces innovations, les plus représentatifs sont Capénergies (PACA), Derbi (Languedoc-Roussillon), SE2E (Région Centre) ou Tenerrdis (Rhône Alpes).
Le pôle Axelera (Lyon / Rhône-Alpes) s’est fixé pour ambition de conjuguer chimie et environnement. Pour cela, diverses pistes sont explorées par les 170 entreprises adhérentes : utiliser de plus en plus de matières premières renouvelables, disposer de procédés de fabrication plus propres et consommer moins d'énergie, obtenir des produits plus durables, recycler tout matériau en fin de vie…
On estime que les océans couvrent 72% de la surface du globe. Voilà une bonne raison d’épargner ce potentiel encore méconnu et peu exploité aujourd’hui ! Ainsi, le pôle Mer Bretagne et le Pôle Mer PACA (qui mutualisent d’ailleurs leurs compétences dans le cadre de projets d’innovation collaboratifs) ont axé leur développement sur les nouvelles technologies de la filière maritime. Par exemple, le pôle Mer PACA participe au Grenelle de la Mer inauguré en juin 2009 à Marseille, en vue de concourir à la réalisation de nouveaux objectifs : concevoir les navires du futur, plus économes et plus propres, développer les énergies marines renouvelables, ou encore préserver la biodiversité en Méditerranée…
Nos modes de transport contemporains sont en ligne de mire lorsqu’il s’agit de dénoncer les conséquences climatiques des émissions de CO². Pour satisfaire des objectifs de réduction de l’empreinte écologique de nos déplacements, des pôles de compétitivité comme Moveo (Ile de France), MTA (Mobilité et Transports Avancés, Poitiers), Lyon Urban Truck & Bus ou Advancity (Ile de France) s’attachent à concevoir les modes de transports de demain et à imaginer la mobilité du futur.
L’épuisement progressif des sources d’énergie fossile pose la question de l’indépendance énergétique du pays et de la sécurité d’approvisionnement. Parallèlement aux recherches sur les moteurs électriques, des industries accentuent leurs recherches sur les agromatériaux, l’une des solutions alternatives au pétrole les plus crédibles pour l’heure. C’est ainsi que le pôle IAR (Industrie et agro-ressources, Champagne Ardenne) a fait le pari de la bioraffinerie. Cette technologie n’est pas qu’un produit de substitution au carburant : elle concerne aussi tous les produits dérivés de la pétrochimie ! D’autres pôles, comme Trimatec (dans le Gard), sont davantage spécialisés dans les processus industriels complexes : on y relève par exemple un projet de développement de l’utilisation des « fluides supercritiques », comme le CO² qui permet de remplacer dans certains cas l’utilisation de solvants dans les procédés d’extraction et de purification.
Comment parler d’éco-technologies, enfin, sans mentionner les innovations relatives à la production d’électricité et de chaleur ? Parmi les pôles dédiés à ces innovations, les plus représentatifs sont Capénergies (PACA), Derbi (Languedoc-Roussillon), SE2E (Région Centre) ou Tenerrdis (Rhône Alpes).
Osons le dire : la France a toutes les cartes en main pour devenir le berceau industriel des technologies durables !
Photos: Fotolia (1), photo-libre.fr (2)
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