Les véhicules diesel chutent. Les annonces politiques ont finalement eu raison de cette motorisation qui a pourtant eu la cote pendant des décennies en France. « La part de cette motorisation est passée en France, entre 2012 et le début 2019, de 73 % à 35 % ! Et, en Europe, de 55 % en 2012 à 36 % en 2018… En 2020, elle pourrait tomber à 25 %, voire à 5 % en 2030, selon les prévisions du cabinet AlixPartners. De quoi détruire l’ensemble d’une filière concentrée, notamment en France, sur cette technologie. Pour l’instant, les constructeurs ne sont pas les plus impactés » rapporte Le Monde. « En revanche, la chute du diesel, qui nécessite nombre de pièces et d’équipements spécifiques (filtres à particules, par exemple), pèse sur de nombreux sous-traitants. Une cinquantaine de sociétés sont déjà fragilisées par l’évolution rapide du mix énergétique. Certaines ont, d’ailleurs, déjà mis la clé sous la porte, comme le japonais Ibiden, ou sont en grandes difficultés comme deux fonderies à Ingrandes-sur-Vienne, ou Bosch, à Rodez ».
Dans les prochaines années voire mois, 15 000 emplois seraient menacés sur les 38 000 que totalise la filière. Un défi économique et social qui sonne comme une urgence pour le gouvernement qui n’a de cesse d’affirmer que l’écologie est compatible avec le social. C’est pour cette raison que Bruno Le Maire a reçu lundi 11 mars des représentants de la filière diesel. En 2018, 18 millions d’euros ont été dédiés pour les investissements dits d’avenir. Le gouvernement a par ailleurs lancé un outil d’accompagnement dédié pour aider les entreprises à redéfinir leur stratégie industrielle. « Au-delà de la politique anti-diesel actuelle, c’est le basculement vers l’électrique qui inquiète. Lors du salon de Genève, les patrons de grands constructeurs ont tiré à boulets rouges sur les nouveaux objectifs de baisse des émissions de CO2des constructeurs à l’horizon 2025 et 2030 en Europe votés par le Parlement européen, et l’obligation de vendre 15 % de véhicules électriques ou hybrides » précise Le Monde. A ce titre des emplois vont aussi être créés mais les grandes logiques de déversements ne font pas disparaitre les drames collectifs et individuels que représente la disparition d’un secteur.
Dans les prochaines années voire mois, 15 000 emplois seraient menacés sur les 38 000 que totalise la filière. Un défi économique et social qui sonne comme une urgence pour le gouvernement qui n’a de cesse d’affirmer que l’écologie est compatible avec le social. C’est pour cette raison que Bruno Le Maire a reçu lundi 11 mars des représentants de la filière diesel. En 2018, 18 millions d’euros ont été dédiés pour les investissements dits d’avenir. Le gouvernement a par ailleurs lancé un outil d’accompagnement dédié pour aider les entreprises à redéfinir leur stratégie industrielle. « Au-delà de la politique anti-diesel actuelle, c’est le basculement vers l’électrique qui inquiète. Lors du salon de Genève, les patrons de grands constructeurs ont tiré à boulets rouges sur les nouveaux objectifs de baisse des émissions de CO2des constructeurs à l’horizon 2025 et 2030 en Europe votés par le Parlement européen, et l’obligation de vendre 15 % de véhicules électriques ou hybrides » précise Le Monde. A ce titre des emplois vont aussi être créés mais les grandes logiques de déversements ne font pas disparaitre les drames collectifs et individuels que représente la disparition d’un secteur.