Les serviettes en papier jetables
Souvent qualifiées de “pratiques”, les serviettes en papier jetables sont cependant plus polluantes qu’on ne le pense. Outre le fait qu’il est nécessaire d’en racheter régulièrement, il faut savoir que la tonne de papier requise pour la fabrication de serviettes en papier nécessite 17 arbres à elle seule. À cela s’ajoute le transport, générateur de CO2. On préférera donc aux serviettes jetables les sèche-mains à air pulsé dont l’empreinte écologique est plus restreinte, car ils sont peu énergivores et engendrent peu de transport, et dont l’efficacité, notamment dans le contexte du coronavirus, n’est plus à prouver.
Les capsules de café
Le café du matin est pour beaucoup un rituel incontournable, qui peut cependant ne pas être sans conséquence sur l’environnement. Le choix du café consommé est bien sûr important, mais son emballage l’est tout autant. Nombreux sont ceux qui utilisent des dosettes pour se servir leur expresso quotidien, alors que celles-ci, en plus d’être 20 % à 60 % plus chères, émettent 10 fois plus de déchets que le café en paquet selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). De plus, ces capsules fabriquées à partir d’aluminium, de polyester et de polyéthylène ne sont que très rarement recyclées. Pour les remplacer, il existe plusieurs alternatives : les sachets hermétiques, les dosettes rechargeables, aussi appelées Ecopad ou tout simplement passer au café moulu.
Les objets connectés inutiles
Balances connectées, frigos connectés, bracelets connectés, autant d’objets superflus qui représentent un poids de plus en plus important dans la pollution totale du numérique, à tel point que d’ici 2025, ils représenteront plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Plus encore, ces objets, parfois si petits contribuent à hauteur de 76 % à l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables. Certes, il paraît aujourd’hui difficile de se passer de son smartphone. En revanche, des objets comme les frigos connectés qui vous renseignent sur le contenu de votre réfrigérateur alors qu’il suffit de l’ouvrir semblent présenter une utilité beaucoup plus limitée. Il convient ainsi de différencier ce qui est réellement essentiel de ce qui ne l’est pas et de limiter le nombre d’objets connectés dans notre quotidien.
Les produits ménagers chimiques
L’entretien d’une maison nécessite l’emploi de multiples produits ménagers souvent coûteux, nocifs pour la santé et surtout dangereux pour l’environnement. En plus d’encombrer vos placards, les sprays assainissant, désodorisants, désinfectants et autres produits de nettoyage contribuent à dégrader la qualité de l’air de votre intérieur et répandent sur vos surfaces des substances souvent toxiques. Pour les remplacer, il existe un kit très simple de produits basiques, peu onéreux et respectueux de votre santé. En utilisant du vinaigre blanc, du citron, du savon noir ou encore du bicarbonate de soude, vous obtiendrez les mêmes résultats, mais avec des produits plus sains.
Les cotons démaquillants
Dans la même démarche que les mouchoirs et les serviettes en papier, les cotons démaquillants représentent une quantité non négligeable de déchets et une consommation d’eau exagérée, le coton étant une plante nécessitant un arrosage massif. Bien plus doux pour le visage, de meilleure qualité et surtout réutilisables, les tampons démaquillants lavables respecteront davantage votre peau et la planète.