Lors d’une expédition botanique en Amazonie, des étudiants de l’Université américaine de Yale ont découvert un champignon qui semble pouvoir se nourrir de polyuréthane, polymère utilisé pour fabriquer des mousses de plastique.
Une étude a été publiée à la suite de cette découverte dans la revue spécialisée Applied and Environmental Microbiology. Ce champignon semble prometteur puisqu’il permettrait de réduire considérablement le temps de décomposition des matières plastiques qui, selon les types, peuvent mettre jusqu’à 200 ans pour disparaître. La communauté scientifique s’intéresse aux possibilités de développer ou découvrir des bactéries et champignons qui peuvent manger les différents composants du plastique.
Une étude a été publiée à la suite de cette découverte dans la revue spécialisée Applied and Environmental Microbiology. Ce champignon semble prometteur puisqu’il permettrait de réduire considérablement le temps de décomposition des matières plastiques qui, selon les types, peuvent mettre jusqu’à 200 ans pour disparaître. La communauté scientifique s’intéresse aux possibilités de développer ou découvrir des bactéries et champignons qui peuvent manger les différents composants du plastique.
Vers une utilisation en décharges
Très vite, les scientifiques ont imaginé que ce type de découvertes pourraient être appliquées dans des décharges pour accélérer le rythme de décomposition.
L’expédition d’étudiants de Yale fait ainsi figure de piste sérieuse. Ils ont découvert deux souches de « Pestalotiopsis microspora » et ont même identifié l’enzyme du champignon à l’origine de la destruction des liens chimiques du polymère. Il semblerait que cet enzyme continue à faire son action malgré l’absence d’oxygène. Cet aspect est particulièrement prometteur pour l’utilisation en décharge où les couches de déchets gêne l’oxygénation et ralenti la décomposition.
L’Université de Yale, n’est pas la seule à effectuer des recherches dans ce domaine. Le site spécialisé greenetvert.fr relate les travaux d’une universitaire de Rio de Janeiro, Sandra Mara Franchetti. La scientifique réalise des expériences pour comparer les caractéristiques de différents champignons, « elle compare leur potentiel de biodégradation du plastique. Elle mélange divers types de plastiques – appelés blendes polymériques, notamment des plastiques synthétiques avec des plastiques biodégradables. »
Malgré l’engagement de la communauté scientifique sur cette piste, les travaux ne sont pas suffisamment avancés pour envisager une utilisation industrielle de champignons. La piste reste cependant prometteuse.
L’expédition d’étudiants de Yale fait ainsi figure de piste sérieuse. Ils ont découvert deux souches de « Pestalotiopsis microspora » et ont même identifié l’enzyme du champignon à l’origine de la destruction des liens chimiques du polymère. Il semblerait que cet enzyme continue à faire son action malgré l’absence d’oxygène. Cet aspect est particulièrement prometteur pour l’utilisation en décharge où les couches de déchets gêne l’oxygénation et ralenti la décomposition.
L’Université de Yale, n’est pas la seule à effectuer des recherches dans ce domaine. Le site spécialisé greenetvert.fr relate les travaux d’une universitaire de Rio de Janeiro, Sandra Mara Franchetti. La scientifique réalise des expériences pour comparer les caractéristiques de différents champignons, « elle compare leur potentiel de biodégradation du plastique. Elle mélange divers types de plastiques – appelés blendes polymériques, notamment des plastiques synthétiques avec des plastiques biodégradables. »
Malgré l’engagement de la communauté scientifique sur cette piste, les travaux ne sont pas suffisamment avancés pour envisager une utilisation industrielle de champignons. La piste reste cependant prometteuse.