A Paris et en banlieue proche, les Vélib’ fonctionnent à plein régime. C’est un succès obtenu dans la douleur après un lancement chaotique du service par Smovengo en 2018. Désormais les locations explosent avec 400 000 abonnés et un pic de 215 000 courses atteint le 11 septembre. Un succès qui pousse la société à demander aux municipalités une rallonge et augmenter les prix pour les utilisateurs. « Sauf énorme surprise, le SAVM (Syndicat Autolib' Velib' Métropole) qui fédère ces collectivités locales va accorder jeudi une rallonge à Smovengo, l'exploitant de ce système de bicyclettes en libre-service. Pendant trois ans, «Smovengo pourrait toucher en tout quatre millions d'euros supplémentaires par an, explique au Parisien Sylvain Raifaud, président EELV du SAVM. Cette somme est plafonnée à six millions par an.» Cela viendra s'ajouter aux 40 millions annuels prévus dans le contrat passé avec Smovengo pour opérer ce service jusqu'en 2032. «Chaque commune n'aura que quelques centaines d'euros supplémentaires à débourser», précise au Figaro Patrice Patté, vice-président du SAVM et adjoint au maire de Sceaux, en charge des mobilités. Les usagers, en tout cas ceux qui utilisent des vélos électriques, seront aussi mis à contribution. Le SAVM compte augmenter les prix pour les trajets courts à bicyclette électrique » raconte Le Figaro.
Depuis plusieurs semaines, l’entreprise répète que financièrement la situation n’est pas tenable en l’état. Alors que seulement un vélo sur trois de la flotte est électriques, ils représentent, affirme l’entreprise, plus de la moitié des trajets effectués. « Pour ne pas perdre la face, le SAVM a négocié quelques contreparties : par exemple, il attend une augmentation de la qualité de service ou veut relancer le système promis par Smovengo pour accrocher un vélo même quand la station est pleine. Reste que cette rallonge accordée à ce prestataire risque de faire grincer des dents JCDecaux. Le groupe qui a exploité Velib' de 2007 à 2017 avait perdu l'appel d'offres sur la période suivante (2018-2032) car il proposait un prix 28% supérieur à celui de Smovengo. Contacté, JCDecaux n'a pas souhaité réagir » note pertinemment le quotidien. Car s’il suffit de présenter un dossier avec des tarifs inférieurs pour ensuite, une fois le contrat emporté, augmenter les prix, c’est le principe même de l’appel d’offres qui est tronqué.
Depuis plusieurs semaines, l’entreprise répète que financièrement la situation n’est pas tenable en l’état. Alors que seulement un vélo sur trois de la flotte est électriques, ils représentent, affirme l’entreprise, plus de la moitié des trajets effectués. « Pour ne pas perdre la face, le SAVM a négocié quelques contreparties : par exemple, il attend une augmentation de la qualité de service ou veut relancer le système promis par Smovengo pour accrocher un vélo même quand la station est pleine. Reste que cette rallonge accordée à ce prestataire risque de faire grincer des dents JCDecaux. Le groupe qui a exploité Velib' de 2007 à 2017 avait perdu l'appel d'offres sur la période suivante (2018-2032) car il proposait un prix 28% supérieur à celui de Smovengo. Contacté, JCDecaux n'a pas souhaité réagir » note pertinemment le quotidien. Car s’il suffit de présenter un dossier avec des tarifs inférieurs pour ensuite, une fois le contrat emporté, augmenter les prix, c’est le principe même de l’appel d’offres qui est tronqué.