Que deviennent les bateaux lorsqu’ils sont trop vétustes ? Cette question est d’autant plus intéressante que le remplacement progressif du parc des bateaux est aussi un enjeu environnemental, comme nous le montre un article du quotidien Les Echos. « Alors même qu'une des issues à la crise du transport maritime passe par « sortir de l'acier de l'eau », selon l'expression consacrée, poussée par les nouvelles normes environnementales, la question de la déconstruction des navires demeure l'une des plus critiques pour les acteurs de la filière. Le géant danois Maersk en sait quelque chose. Le numéro un mondial du transport maritime de conteneurs vient en effet de subir une violente attaque dans les grands médias au Danemark sur la foi d'une enquête réalisée par le lanceur d'alerte Danwatch » rapporte le journal économique.
L’organisme citoyen danois a ainsi accusé la société de gérer des chantiers en Inde dans des conditions environnementales et sociales déplorables. « Sur les trois affaires mises en avant par Danwatch, Maersk a répondu, affirmant que les problèmes soulevés dans un cas avaient été résolus et n'étaient plus d'actualité, admettant qu'il aurait dû faire mieux dans un autre, et enfin reconnaissant sa responsabilité dans le troisième » explique l’article.
L’organisme citoyen danois a ainsi accusé la société de gérer des chantiers en Inde dans des conditions environnementales et sociales déplorables. « Sur les trois affaires mises en avant par Danwatch, Maersk a répondu, affirmant que les problèmes soulevés dans un cas avaient été résolus et n'étaient plus d'actualité, admettant qu'il aurait dû faire mieux dans un autre, et enfin reconnaissant sa responsabilité dans le troisième » explique l’article.
Tout un secteur en cause
Comme bien souvent, le groupe est montré du doigt alors que ce n’est évidemment pas le seul du secteur qui est très en retard par rapport à celui de l’automobile par exemple. « De fait, l'armateur danois n'est pas le seul concerné, puisque encore plus de 70 % des navires déconstruits le sont dans des chantiers en Inde, au Bangladesh et au Pakistan ne respectant pas la convention de Hong Kong censée édicter les normes minimales » lit-on plus loin.
Signe que dénoncer n’est pas vain, le danois a montré patte blanche en réaction à la dénonciation en présentant des engagements pour le recyclage. Parmi ces derniers, une clause qui engage les propriétaires à respecter la durée de vie des navires devrait être ajoutée.
Signe que dénoncer n’est pas vain, le danois a montré patte blanche en réaction à la dénonciation en présentant des engagements pour le recyclage. Parmi ces derniers, une clause qui engage les propriétaires à respecter la durée de vie des navires devrait être ajoutée.