Le renouvelable est un modèle économique prometteur. C’est ce qu’assurent les professionnels du secteur depuis des années, espérant ainsi convaincre l’Etat et les investisseurs, que le développement de ces modes de productions d’énergie alternatifs ne sont pas des dépenses à perte. Ainsi, avancent Les Echos , « Satisfaits de la trajectoire définie par le gouvernement actuel en matière de solaire, les acteurs de la filière veulent démontrer ses avantages -notamment en termes d'emplois- aux candidats à l'élection présidentielle, afin qu'elle ne soit pas remise en cause. Le syndicat professionnel Enerplan (avec notamment l'Ademe et le think-tank France Territoire Solaire) a ainsi commandité une étude prospective à un consortium de cabinets (I-Care, E-Cube et In Numeris). »
Il ressort de ce travail près de 10 000 emplois pourraient être créés dans le solaire d’ici 2023 : 6 200 direct et 3 600 indirects pour être précis. Si l’on ajoute ces prévisions aux 11 500 actuels, la filière solaire pourrait au total dépasser la barre des 20 000. Des chiffres qui supposent cependant que la direction prise par le gouvernement soit maintenue lors du prochain quinquennat. « Après plusieurs années de creux ayant suivi le moratoire de 2010, la ministre de l'énergie Ségolène Royal a fixé une trajectoire ambitieuse pour le solaire, inscrite dans la PPE publiée en octobre dernier : grâce à des appels d'offres réguliers, l'objectif est d'arriver, pour le photovoltaïque, à une fourchette de 18,2 à 20,2 gigawatts (GW) installés en 2023, soit entre 11 et 13 GW supplémentaires par rapport à aujourd'hui » rappelle le quotidien économique.
Des éléments qui font apparaitre la principale faiblesse de ce secteur qui vit sous perfusion publique et dont les variations de subventions restent la principale vulnérabilité. Sur ce point, la situation pourrait évoluer : « L'étude veut aussi pointer la forte baisse du coût pour la collectivité des installations solaires, encore largement subventionnées aujourd'hui. Compte tenu du coût estimé à venir de l'électricité solaire (fermes au sol ou toitures), le soutien tomberait de 76 euros par mégawattheure (MWh) aujourd'hui à 51 euros en 2023, à comparer à 335 euros pour les installations historiques (entre 2006 et 2015). Soit, selon les calculs des experts, entre 600 millions et 1,1 milliard d'euros par an (en fonction de l'évolution des prix de marché) à compter de 2023 (et sur 20 ans). A rajouter aux 2,47 milliards annuels liés aux installations anciennes. »
Il ressort de ce travail près de 10 000 emplois pourraient être créés dans le solaire d’ici 2023 : 6 200 direct et 3 600 indirects pour être précis. Si l’on ajoute ces prévisions aux 11 500 actuels, la filière solaire pourrait au total dépasser la barre des 20 000. Des chiffres qui supposent cependant que la direction prise par le gouvernement soit maintenue lors du prochain quinquennat. « Après plusieurs années de creux ayant suivi le moratoire de 2010, la ministre de l'énergie Ségolène Royal a fixé une trajectoire ambitieuse pour le solaire, inscrite dans la PPE publiée en octobre dernier : grâce à des appels d'offres réguliers, l'objectif est d'arriver, pour le photovoltaïque, à une fourchette de 18,2 à 20,2 gigawatts (GW) installés en 2023, soit entre 11 et 13 GW supplémentaires par rapport à aujourd'hui » rappelle le quotidien économique.
Des éléments qui font apparaitre la principale faiblesse de ce secteur qui vit sous perfusion publique et dont les variations de subventions restent la principale vulnérabilité. Sur ce point, la situation pourrait évoluer : « L'étude veut aussi pointer la forte baisse du coût pour la collectivité des installations solaires, encore largement subventionnées aujourd'hui. Compte tenu du coût estimé à venir de l'électricité solaire (fermes au sol ou toitures), le soutien tomberait de 76 euros par mégawattheure (MWh) aujourd'hui à 51 euros en 2023, à comparer à 335 euros pour les installations historiques (entre 2006 et 2015). Soit, selon les calculs des experts, entre 600 millions et 1,1 milliard d'euros par an (en fonction de l'évolution des prix de marché) à compter de 2023 (et sur 20 ans). A rajouter aux 2,47 milliards annuels liés aux installations anciennes. »