Crédit mutuel en annonce la suppression, mais il semble que ce soit plutôt un allègement. La banque « Le dispositif proposé aujourd’hui par le groupe mutualiste reste toutefois soumis à conditions. Il ne concerne que l’achat de la résidence principale. Seuls les clients « fidèles », domiciliant leurs revenus principaux depuis au moins sept ans au Crédit mutuel ou au CIC – l’autre réseau du groupe – échapperont au questionnaire de santé, aux formalités médicales, aux surprimes et aux exclusions liées à leur état de santé. Ces emprunteurs ne devront toutefois pas être âgés de plus de 62 ans lors de la souscription et le crédit sera plafonné à 500 000 euros par emprunteur » nuance Le Monde.
Le patron de la banque défend sa mesure comme un engagement fort pour « éviter la double peine » de la maladie et de l’empêchement d’emprunter. Et d’ajouter que cette mesure entrainera la perte d’une trentaine de millions d’euros annuels pour la banque. « Nous espérons bien entendu attirer de nouveaux clients, en leur disant : “Venez, vous rentrez dans une banque qui saura vous renvoyer l’ascenseur.” Je sais que cela peut coûter à la banque, sur la durée de vie d’un portefeuille immobilier d’une vingtaine d’années, jusqu’à 1,4 milliard d’euros. Mais l’avenir est ouvert : les maladies peuvent être mieux soignées, les clients peuvent venir plus nombreux, y compris des clients en bonne santé » explique le président de la société, dans des propos rapportés par Le Monde.
Cette décision est présentée par la banque comme une recherche de cohérence avec le positionnement de banque mutualiste et d’entreprise à mission. Le choix du calendrier est quant à lui judicieux puisque plusieurs élus de la majorité ont annoncé plancher sur un remis en question des cas particuliers dans les obtentions de prêts. Le vent pourrait donc tourner pour tout le secteur mais seul le Crédit mutuel pourra dire qu’il était volontaire.
Le patron de la banque défend sa mesure comme un engagement fort pour « éviter la double peine » de la maladie et de l’empêchement d’emprunter. Et d’ajouter que cette mesure entrainera la perte d’une trentaine de millions d’euros annuels pour la banque. « Nous espérons bien entendu attirer de nouveaux clients, en leur disant : “Venez, vous rentrez dans une banque qui saura vous renvoyer l’ascenseur.” Je sais que cela peut coûter à la banque, sur la durée de vie d’un portefeuille immobilier d’une vingtaine d’années, jusqu’à 1,4 milliard d’euros. Mais l’avenir est ouvert : les maladies peuvent être mieux soignées, les clients peuvent venir plus nombreux, y compris des clients en bonne santé » explique le président de la société, dans des propos rapportés par Le Monde.
Cette décision est présentée par la banque comme une recherche de cohérence avec le positionnement de banque mutualiste et d’entreprise à mission. Le choix du calendrier est quant à lui judicieux puisque plusieurs élus de la majorité ont annoncé plancher sur un remis en question des cas particuliers dans les obtentions de prêts. Le vent pourrait donc tourner pour tout le secteur mais seul le Crédit mutuel pourra dire qu’il était volontaire.