Corsica linea utilise l'IA pour ses émissions carbone

Corsica Linea s'engage à réduire son empreinte carbone de 40 % d'ici 2030, une ambition significative pour un acteur majeur du transport maritime en Méditerranée. Pour atteindre cet objectif, la compagnie a signé un partenariat stratégique avec Spinergie, une entreprise spécialisée dans les solutions d'optimisation énergétique pour les flottes maritimes, comme l'indique CNI (Corse net infos). Le partenariat, engagé depuis avril 2024, vise à optimiser les consommations de carburant et les émissions de CO2 grâce à l’intelligence artificielle, avec un focus sur la sobriété énergétique, afin d'adaptant la vitesse de navigation de ses navires, en optimisant les horaires ,et en utilisant des carburants décarbonés tels que le GNL et le bio-GNL.
 

Comme le précisent nos confrères, Spinergie apporte une expertise avancée en matière de « Fleet Center », une plateforme de suivi en temps réel qui permet une surveillance avec précision les performances énergétiques des navires. Depuis 2022, la compagnie a initié une cinquantaine de projets pour améliorer l’efficacité énergétique de ses navires, avec des résultats prometteurs : Corsica Linea a déjà réduit ses émissions de CO2 par mile nautique de 15 %, ce qui en fait un précurseur dans la région méditerranéenne​. Par ailleurs, Pierre-Antoine Villanova, Directeur général de Corsica Linea, souligne que les économies de carburant réalisées sont systématiquement réinvesties dans la modernisation de leur flotte.

Outre l’optimisation de la consommation en mer, Corsica Linea met en place des solutions pour réduire les émissions lors des escales. En équipant progressivement ses navires de branchements électriques à quai, la compagnie vise à limiter la pollution dans les ports. La compagnie maritime française vise également à introduire davantage de carburants décarbonés, type gaz naturel liquéfié (GNL), bio-GNL, et carburants de synthèse, pour atteindre ses objectifs environnementaux.
 

Dans le cadre de ce projet, Corsica Linea prévoit également de créer le premier « corridor vert » - une route maritime zéro émission en Méditerranée. Ce passage maritime reliera la Corse au continent sans émission de carbone.