Le plus grand risque lié à la corruption est de considérer que ça n’arrive qu’aux autres entreprises. Au même titre que la plupart des autres menaces pour les entreprises, la solution se trouve dans l’anticipation. En prévoyant des dispositifs de transparence, des outils adaptés, des postes dédiés à la prévention et le contrôle en interne notamment, les sociétés peuvent facilement éviter une grande partie des écueils.
Une menace connue mais pas assez prise au sérieux
Dans une étude, dont les conclusions ont été rendues publiques par Les Echos, le cabinet d’avocats Eversheds montrent que la plupart des chefs de grandes entreprises françaises sont conscients du risque sans pour autant avoir mis en place des programmes efficaces. 70% des patrons interrogés reconnaissent ainsi être insuffisamment équipés pour se protéger.
Une affaire de corruption est particulièrement néfaste pour la réputation d’une entreprise. C’est aussi pour cette raison que le réflexe d’auto dénonciation est peu entré dans les mœurs par rapport aux entreprises étrangères. « Si moins de la moitié (46 %) des membres des conseils d’administration français interrogés disent comprendre la politique de lutte contre la corruption en place dans leur entreprise, 58 % déclarent avoir identifié des pratiques susceptibles d’être qualifiées de corruption au sein de leur organisation. Parmi eux, 41 % assurent avoir pris la décision de signaler volontairement ces comportements aux autorités chargées du maintien de la loi, quand 35 % ont choisi d’en informer l’autorité de régulation dont ils dépendent » résume le quotidien économique.
Si l’on peut comprendre le réflexe du chef d’entreprise qui ne veut pas être celui qui attire l’attention sur sa société en dénonçant publiquement les faits, il est urgent d’adopter une position sur le long terme. Rares sont les pratiques corruptives qui demeurent secrètes et, quand l’affaire éclate par un autre biais, la question de la complicité et la défense devant la justice risquent de s’avérer plus compliquées. Dans un monde complexe, il est grand temps pour les grandes entreprises de mettre en place une politique systématique de réaction responsable face à cette menace pour l’économie et la société.
Lire en intégralité l’article du quotidien Les Echos
Une affaire de corruption est particulièrement néfaste pour la réputation d’une entreprise. C’est aussi pour cette raison que le réflexe d’auto dénonciation est peu entré dans les mœurs par rapport aux entreprises étrangères. « Si moins de la moitié (46 %) des membres des conseils d’administration français interrogés disent comprendre la politique de lutte contre la corruption en place dans leur entreprise, 58 % déclarent avoir identifié des pratiques susceptibles d’être qualifiées de corruption au sein de leur organisation. Parmi eux, 41 % assurent avoir pris la décision de signaler volontairement ces comportements aux autorités chargées du maintien de la loi, quand 35 % ont choisi d’en informer l’autorité de régulation dont ils dépendent » résume le quotidien économique.
Si l’on peut comprendre le réflexe du chef d’entreprise qui ne veut pas être celui qui attire l’attention sur sa société en dénonçant publiquement les faits, il est urgent d’adopter une position sur le long terme. Rares sont les pratiques corruptives qui demeurent secrètes et, quand l’affaire éclate par un autre biais, la question de la complicité et la défense devant la justice risquent de s’avérer plus compliquées. Dans un monde complexe, il est grand temps pour les grandes entreprises de mettre en place une politique systématique de réaction responsable face à cette menace pour l’économie et la société.
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