La loi de modernisation de la justice, adoptée en 2016, permet d’avoir recours à ces actions de groupe (ou "class actions", pour reprendre leur appellation anglo-saxonne) pour des cas de discrimination. Les demandeurs pourront saisir un juge pour demander que l’État change ses règles de contrôle d’identité. Tout au long de cette procédure, les policiers ne seraient pas tenus pour responsables de discriminations, mais c’est ce que retiendra la population avec pour conséquence d’accentuer la défiance contre eux.
Cette action appelle une modification des objectifs de la police, des instructions et de la formation de la police, notamment en ce qui concerne les interactions avec le public. Cela revient à dire qu’il vaudra peut-être mieux un jour ne plus faire de contrôle afin d’éviter des risques de discriminations dans des lieux où les personnes ont majoritairement le même signe d’appartenance ethnique. Les banlieues des grandes villes pourront bénéficier de cette mesure libératrice. Le 12 février 2021, la Défenseuse des droits, Madame Claire Hédon, a déjà proposé la création de zones sans contrôle d’identité. C’est effectivement une solution de facilité de désigner les zones de non-droit comme allégées des contrôles de police. Ce sont les dealers, les petits malfaiteurs et autres ennemis de la République qui vont se réjouir de la tranquillité que leur accorderont les policiers. Les honnêtes citoyens en subiront les conséquences, puis l’État prendra des mesures pour rétablir son autorité. Tout est si prévisible !
L’autre solution qui n’a pas encore germé dans les cerveaux de nos intellectuels serait que les policiers soient sélectionnés au faciès pour qu’ils s’intègrent mieux dans les quartiers difficiles. Autrement dit, qu’ils aient le même faciès, la même attitude, le même irrespect des institutions que ceux qu’ils sont censés guider dans le respect des lois. Les 4% d’infractions relevées lors des contrôles d’identité, chuteraient à Zéro pour qu’on l’on acte avec satisfaction la « pacification » des quartiers qui échappent « presque » aux lois de la République.
En tout état de cause, cette action de groupe est une belle opération de communication et de déstabilisation qui pourrait être pilotée de l’étranger.
Si les « class actions », ont une appellation anglo-saxonne, leur financement en France pourrait venir d’outre Atlantique. Au travers des six ONG et associations militant contre les contrôles d’identité jugés « discriminatoires », des activistes américains semblent imposer leur stratégie en France. Parmi ce groupe menaçant, l’État français se trouve :
Human Rights Watch qui est une organisation non gouvernementale américaine de défense des droits humains. Ses responsables auraient leurs entrées à la Maison-Blanche, au 10, Downing Street, à l’Élysée… En France, ses appuis historiques se compteraient parmi l’avocat et ancien ministre Robert Badinter, le cinéaste Costa-Gavras ou encore l’écrivain et ancien ambassadeur Jean-Christophe Rufin… et la classe politique française de Gauche, celle issue de mai 68. Depuis sa création, Human Rights Watch agit pour défendre les libertés démocratiques « à l’américaine », souvent en partenariat avec des organisations locales de défense des droits humains, comme c’est le cas en France.
Open Society Justice Initiative est à ses côtés. Elle est aussi basée aux États-Unis, à New York. L’Open Society Foundations (OSF) est un réseau de fondations créé en 1979 par le milliardaire américain George Soros. Les objectifs de ce réseau sont de promouvoir la gouvernance démocratique dans le monde, selon un modèle prôné par la gauche américaine. En France, l’OSJI s’est positionnée de manière pionnière sur la thématique du contrôle au faciès. Une ingérence dans les affaires françaises, alors que les USA ne sont pas un modèle d’égalité pour tous leurs citoyens.
On peut y voir aussi des petites associations françaises qui ont saisi l’opportunité de se positionner auprès des riches Américains. Elles servent de relais aux ONG US, tout en donnant à l’action de groupe une touche française pour être audible auprès des Français. « La Maison communautaire pour un développement solidaire » (MCDS) qui offre aux habitants du 11e arrondissement de Paris l’espoir de faire évoluer leur cadre de vie. Il en est de même de « Pazapas », et « Réseau - Égalité, Anti-discrimination, Justice – interdisciplinaire » (REAJI) créé en 2010 dans la banlieue lyonnaise. Cette association se situe à la limite d’une organisation politique dotée d’un code APE 9492Z (Activités des organisations politiques) et d’une association « apolitique » dont l’objet est de combattre toutes les formes de discrimination et de contribuer à la diffusion des connaissances sur les discriminations afin d’alimenter la réflexion, le débat public et l’action pour la justice, l’égalité et la non-discrimination. Nous connaissions déjà le prosélytisme religieux. Les prêcheurs « anti-discrimination » prendraient-ils aussi dans les banlieues sensibles une place sous contrôle des ONG américaines ?
Pour couronner ce groupe, la plateforme « En finir avec les contrôles au faciès » se targue d’avoir comme allié le puissant et influent Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrées) qui milite pour l’égal accès aux droits et à la citoyenneté sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation. Il est vrai que contrôler des sans-papiers va à l’encontre de leurs intérêts personnels. L’association se présente d’elle-même « d’expert militant », offrant aux immigrés une assistance en cas d’arrestation ou d’enferment. En pleine ascension, elle a démontré son rejet des policiers. À l’époque, la police s’est vue contrainte de tirer sur un véhicule transportant des immigrés en provenance d’ex-Yougoslavie. Un enfant est malencontreusement tué. Le Gisti publie aussitôt un communiqué haineux dans la presse « un enfant bosniaque victime de l’épuration ethnique à la française », qui vaut à sa présidente une condamnation par le tribunal correctionnel de Paris pour complicité de diffamation. Mais cela ne l’a pas empêché de développer son influence au sein de l’État.
Le contrôle d’identité par la police française pourrait donc bien nous échapper et devenir une l’affaire pilotée par ces ONG américaines. Le résultat est que cette question des « supposés contrôles au faciès » ne peut que diviser les Français. Mais justement, ne dit-on pas « diviser pour mieux régner ? ».
Cette action appelle une modification des objectifs de la police, des instructions et de la formation de la police, notamment en ce qui concerne les interactions avec le public. Cela revient à dire qu’il vaudra peut-être mieux un jour ne plus faire de contrôle afin d’éviter des risques de discriminations dans des lieux où les personnes ont majoritairement le même signe d’appartenance ethnique. Les banlieues des grandes villes pourront bénéficier de cette mesure libératrice. Le 12 février 2021, la Défenseuse des droits, Madame Claire Hédon, a déjà proposé la création de zones sans contrôle d’identité. C’est effectivement une solution de facilité de désigner les zones de non-droit comme allégées des contrôles de police. Ce sont les dealers, les petits malfaiteurs et autres ennemis de la République qui vont se réjouir de la tranquillité que leur accorderont les policiers. Les honnêtes citoyens en subiront les conséquences, puis l’État prendra des mesures pour rétablir son autorité. Tout est si prévisible !
L’autre solution qui n’a pas encore germé dans les cerveaux de nos intellectuels serait que les policiers soient sélectionnés au faciès pour qu’ils s’intègrent mieux dans les quartiers difficiles. Autrement dit, qu’ils aient le même faciès, la même attitude, le même irrespect des institutions que ceux qu’ils sont censés guider dans le respect des lois. Les 4% d’infractions relevées lors des contrôles d’identité, chuteraient à Zéro pour qu’on l’on acte avec satisfaction la « pacification » des quartiers qui échappent « presque » aux lois de la République.
En tout état de cause, cette action de groupe est une belle opération de communication et de déstabilisation qui pourrait être pilotée de l’étranger.
Si les « class actions », ont une appellation anglo-saxonne, leur financement en France pourrait venir d’outre Atlantique. Au travers des six ONG et associations militant contre les contrôles d’identité jugés « discriminatoires », des activistes américains semblent imposer leur stratégie en France. Parmi ce groupe menaçant, l’État français se trouve :
Human Rights Watch qui est une organisation non gouvernementale américaine de défense des droits humains. Ses responsables auraient leurs entrées à la Maison-Blanche, au 10, Downing Street, à l’Élysée… En France, ses appuis historiques se compteraient parmi l’avocat et ancien ministre Robert Badinter, le cinéaste Costa-Gavras ou encore l’écrivain et ancien ambassadeur Jean-Christophe Rufin… et la classe politique française de Gauche, celle issue de mai 68. Depuis sa création, Human Rights Watch agit pour défendre les libertés démocratiques « à l’américaine », souvent en partenariat avec des organisations locales de défense des droits humains, comme c’est le cas en France.
Open Society Justice Initiative est à ses côtés. Elle est aussi basée aux États-Unis, à New York. L’Open Society Foundations (OSF) est un réseau de fondations créé en 1979 par le milliardaire américain George Soros. Les objectifs de ce réseau sont de promouvoir la gouvernance démocratique dans le monde, selon un modèle prôné par la gauche américaine. En France, l’OSJI s’est positionnée de manière pionnière sur la thématique du contrôle au faciès. Une ingérence dans les affaires françaises, alors que les USA ne sont pas un modèle d’égalité pour tous leurs citoyens.
On peut y voir aussi des petites associations françaises qui ont saisi l’opportunité de se positionner auprès des riches Américains. Elles servent de relais aux ONG US, tout en donnant à l’action de groupe une touche française pour être audible auprès des Français. « La Maison communautaire pour un développement solidaire » (MCDS) qui offre aux habitants du 11e arrondissement de Paris l’espoir de faire évoluer leur cadre de vie. Il en est de même de « Pazapas », et « Réseau - Égalité, Anti-discrimination, Justice – interdisciplinaire » (REAJI) créé en 2010 dans la banlieue lyonnaise. Cette association se situe à la limite d’une organisation politique dotée d’un code APE 9492Z (Activités des organisations politiques) et d’une association « apolitique » dont l’objet est de combattre toutes les formes de discrimination et de contribuer à la diffusion des connaissances sur les discriminations afin d’alimenter la réflexion, le débat public et l’action pour la justice, l’égalité et la non-discrimination. Nous connaissions déjà le prosélytisme religieux. Les prêcheurs « anti-discrimination » prendraient-ils aussi dans les banlieues sensibles une place sous contrôle des ONG américaines ?
Pour couronner ce groupe, la plateforme « En finir avec les contrôles au faciès » se targue d’avoir comme allié le puissant et influent Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrées) qui milite pour l’égal accès aux droits et à la citoyenneté sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation. Il est vrai que contrôler des sans-papiers va à l’encontre de leurs intérêts personnels. L’association se présente d’elle-même « d’expert militant », offrant aux immigrés une assistance en cas d’arrestation ou d’enferment. En pleine ascension, elle a démontré son rejet des policiers. À l’époque, la police s’est vue contrainte de tirer sur un véhicule transportant des immigrés en provenance d’ex-Yougoslavie. Un enfant est malencontreusement tué. Le Gisti publie aussitôt un communiqué haineux dans la presse « un enfant bosniaque victime de l’épuration ethnique à la française », qui vaut à sa présidente une condamnation par le tribunal correctionnel de Paris pour complicité de diffamation. Mais cela ne l’a pas empêché de développer son influence au sein de l’État.
Le contrôle d’identité par la police française pourrait donc bien nous échapper et devenir une l’affaire pilotée par ces ONG américaines. Le résultat est que cette question des « supposés contrôles au faciès » ne peut que diviser les Français. Mais justement, ne dit-on pas « diviser pour mieux régner ? ».