Les chiffres exacts ne seront pas disponibles avant un moment, mais certains signaux ne trompent pas. La chute de l’activité globale de la France a un impact massif sur les émissions de CO2. Dans un article dédié à ce sujet Les Echos soulignent quelques aspects factuels. Déjà le trafic aérien est en chute libre, seulement 15% des mouvements habituels étaient enregistrés mercredi 18 mars. Une étude sera prochainement publiée sur les conséquences sur la pollution de ces niveaux. « En attendant la publication d’Airparif, des indicateurs factuels du trafic automobile ne trompent pas. Ce mardi, premier jour de confinement, les voitures se sont faites rares autour de Paris. A 7 heures, il n'y avait que 6 kilomètres de bouchons enregistrés, l'équivalent d'un dimanche à la même heure. En temps normal, à cette heure, et sur les mardis des trois dernières années, il y a en moyenne 130 km de bouchons cumulés » ajoute l’article qui est accompagné d’illustrations très suggestives.
Et pour ce dernier aspect, les effets sont déjà ressentis par nombre de citadins. Puisque plus de la moitié des émissions d’oxyde d’azote et un quart des émissions de particules fines sont issues du trafic automobile.
En revanche, il y a un domaine dont l’explosion aura des conséquences sur les émissions de CO2, c’est celui d’internet. +70 en Italie, +40% en Espagne et +50% en France en quelques jours. « L’impact du streaming sur l’environnement n’est plus à démontrer. Selon un rapport du Shift Project , un think tank écologiste, le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 millions de tonnes de CO2, soit autant de gaz à effet de serre que l’Espagne ou près de 1% des émissions mondiales. Ce sont les consommations énergétiques qui découlent de l’utilisation des terminaux, des data centers et des réseaux télécoms qui contribueraient à hauteur de 54% de toutes ces émissions » lit-on plus loin.
Enfin la consommation électrique semble être en légère baisse quand les antennes relais sont en « surconsommation ».
Et pour ce dernier aspect, les effets sont déjà ressentis par nombre de citadins. Puisque plus de la moitié des émissions d’oxyde d’azote et un quart des émissions de particules fines sont issues du trafic automobile.
En revanche, il y a un domaine dont l’explosion aura des conséquences sur les émissions de CO2, c’est celui d’internet. +70 en Italie, +40% en Espagne et +50% en France en quelques jours. « L’impact du streaming sur l’environnement n’est plus à démontrer. Selon un rapport du Shift Project , un think tank écologiste, le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 millions de tonnes de CO2, soit autant de gaz à effet de serre que l’Espagne ou près de 1% des émissions mondiales. Ce sont les consommations énergétiques qui découlent de l’utilisation des terminaux, des data centers et des réseaux télécoms qui contribueraient à hauteur de 54% de toutes ces émissions » lit-on plus loin.
Enfin la consommation électrique semble être en légère baisse quand les antennes relais sont en « surconsommation ».